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vendredi 4 décembre 2009
dimanche 10 mai 2009
DEMENAGEMENT
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ON SE RETROUVE LA BAS
AIWASS
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jeudi 7 mai 2009
mercredi 6 mai 2009
Mr Anthony C. Sutton
Hommage à Antony C. Sutton
http://www.evolutionquebec.com/site/nom/sutton.html
- Disparition d’un Grand Connaisseur des Arcanes Secrètes.
In Memoria Aeterna erit Justus
Un maître de l’Histoire Secrète €” l’histoire honteuse comme la dénommait le martiniste Honoré de Balzac ( … ) €” nous a, hélas, quittés en février 2002. Antony C. Sutton était né à Londres (Angleterre) en 1925 mais passa la plus grande partie de sa vie aux Etats-Unis (40 ans) après sa naturalisation. De formation universitaire (Economie, Génie Civil), Antony Sutton exerça dans les Industries minières et de l’acier. Diplômé des Universités de Londres, de Gà¶ttingen et de Californie, A. Sutton sera, dans les années 60, professeur d’Economie à l’Université d’Etat de Californie (Los Angeles) et pendant sept ans, chercheur à l’Université Stanford (Fondation Hoover). Ce fut pendant son séjour à Stanford qu’il écrivit l’ouvrage définitif en trois volumes sur les sources de la technologie soviétique: Western Technology and Soviet Economie Development, toujours réimprimé vingt-cinq ans après sa parution… Dans sa Lettre d’Information, ([1]) Pierre de Villemarest –éminent spécialiste des questions soviéto-mondialistes €” écrit que Sutton fut le seul auteur qui ait jamais disséqué les contrats grâce auxquels les totalitarismes nazi et soviétique ont pu vivre et survivre économiquement. Cela lui a d’ailleurs valu la haine et le harcèlement d’Illuminati ou agents des Illuminati tels que David Rockefeller, Averell Harriman, Henry Kissinger et autres animateurs des clubs fabiens anglo-américains qui, à partir de la Trilatérale en 1973, ([2]) ont conduit à encadrer la marche au Mondialisme !…
Ces hommes n’ont eu de cesse de faire disparaître les parutions d’A. Sutton et de l’interdire de signature ou de référence dans les médias, ([3]) jusqu’en France où le nom d’A. Sutton n’était connu que des seuls spécialistes en Mondialisme. Inutile de dire qu’aucun de ses ouvrages n’a été traduit dans notre langue… En conséquence notre auteur méritait bien un hommage pour ses travaux d’écrivain non aligné qui déplaisaient fortement aux Maîtres du Système ! … Revenons à Technologie Occidentale. Dans cette monumentale oeuvre de 1300 pages, A. Sutton démontre la dépendance technologique de l’URSS, dès les années 30, vis à vis de l’Occident et conclue qu’à deux ou trois exceptions près toutes les innovations technologiques provenaient des Pays de l’Ouest, si décriés par le régime bolchevique…
L’Occident a bâti, soutenu, financé la Dictature Rouge dès les origines. Sans un tel soutien logistique, un régime aussi inique n’aurait pas survécu!… On comprend que les Architectes de cette Conspiration n’aient pas du tout goùté les révélations gênantes d’A. Sutton et se soient dépensés sans compter pour tenter d’occulter ses travaux… Dans la foulée, A. Sutton publia, comme pour enfoncer le clou, un ouvrage complémentaire intitulé National Suicide. Military Aid to the Soviet Union dans lequel il accusait l’Establishment d’avoir fait tuer des Américains au Viêt-Nam avec… la technologie US! … Cet ouvrage sera réactualisé en 1986 sous le titre The Best Enemy Money can buy, ([4]) grâce à une montagne de documentation provenant en majorité de sources gouvernementales et de sociétés commerciales… Sutton insistait sur le fait que la technologie militaire soviétique était très dépendante des dons des pays libres (dont les E.-U.), du commerce pacifique et des programmes d’échanges. Tout leur fut construit ou vendu depuis le bobinage en cuivre jusqu’aux camions militaires, en passant par la technologie du guidage des missiles, des ordinateurs, et même de la Navette Spatiale ! Des centaines et des centaines de millions de dollars dépensés sans compter pour maintenir à flot la formidable machinerie soviétique ! … Suite à ces révélations indélicates, la Fondation Hoover €” sur la pression de la Maison Blanche €” retira alors sa bourse de recherches à Antony Sutton, qui perdit son poste… C’est une constante que les forces de ténèbres ne supportent pas la moindre révélation sur leurs activités subversives. Intrigué par la nature de l’attaque dont il avait été la victime, et surtout par les forces puissantes qui avaient dirigé cette agression, Antony Sutton décida de mener une enquête approfondie sur lesdites forces et publia dans les années 70 une trilogie sur le soutien politique et financier que les Banquiers Internationaux de Wall Street avaient accordé à trois variantes du Socialisme.
Ainsi parurent Wall Street and the Bolshevik Revolution, Wall Street and the Rise of Hitler et Wall Street and FDR [Franklin Delanoe Roosevelt]. Dans Wall Street and the Bolshevik Revolution, A. Sutton dévoile l’action des dirigeants de la firme bancaire Morgan dans l’acheminement illégal de l’or bolchevique vers les États-Unis, mais aussi le rôle subversif de la Croix-Rouge américaine en Russie, cooptée par de puissants intérêts de Wall Street. On y apprend également quels sont les hommes de Wall Street qui intervinrent pour libérer Trotsky de façon à ce que le futur organisateur de l’Armée Rouge fùt en mesure de déclencher la Véritable Révolution, cette sanglante révolution de 1917 qui renversa Kérensky, franc-maçon notoire dont le rôle consista à préparer le terrain aux bouchers du Kremlin. Sutton dévoile les marchés passés entre les grandes firmes et les soviétiques dans le but précis d’accaparer le gigantesque marché russe plus de 15 ans avant que le Gouvernement des États-Unis ne reconnaisse le Régime Soviétique… Pour la première fois, les liens étroits entre quelques banquiers de New-York et de nombreux révolutionnaires étaient prouvés avec des documents inattaquables ([5]) par un universitaire de renom. Soutenant en façade (= publiquement) le mouvement anti-bolchevique, cette immonde pègre financière tissait des liens durables dans les coulisses de la politique, avec… les Bolcheviques ! … Poursuivant sur sa lancée, A. Sutton publiait en 1975 Wall Street & F.D.R., exposant les liens entre Roosevelt et la Haute Finance Internationale, le quartier général de la Conjuration Mondiale se situant à Wall Street au n° 120. Roosevelt tissa en effet des liens très étroits avec ces banquiers, de 1927 à 1934. Ce sont les mêmes banquiers apatrides qui conseillèrent Roosevelt pour le lancement de la politique socialiste de New Deal [Nouvelle Donne], contribuant à l’essor du Socialisme officiel aux États-Unis. C’est ce qui ressort des papiers personnels de Roosevelt qui appliqua strictement les consignes données pour l’édification de cette Nouvelle Société Mondiale. La clique financière de Wall Street voulait que les politiques édifient une Société Socialiste car le socialisme nivelle par le bas, appauvrit et permet de mieux contrôler les peuples. Roosevelt se fit donc le héraut de cette sinistre politique et devint l’agent de l’Illuminati Bernard Baruch, gouvernant occulte des États-Unis et … d’une grande partie du monde.
Rappelons que ce fut à cette époque que Roosevelt, toujours soumis aux diktats de ses mentors, fit placer la pyramide illuministe sur le billet de 1 dollar, en 1933 très exactement. ([6]) Les Maîtres du Monde sentaient que des pas gigantesques avaient été accomplis vers leur objectif de Domination Mondiale et ne pouvaient s’empêcher de marquer leurs territoires, à l’aide de symboles très explicites, pour des initiés… En 1976, A. Sutton concluait avec son remarquable Wall Street and The Rise of Hitler. ([7]) Ce furent les financiers américains qui procurèrent à Hitler l’argent et le matériel destinés à provoquer la Deuxième Guerre Mondiale. ([8]) Trente ans d’erreurs, de mensonges, de duplicités pulvérisés en un ouvrage de 220 pages bourrées de documents et de références indiscutables. Livre qui permit à Pierre de Villemarest d’écrire son A l’ombre de Wall Street. Complicités et financements soviéto-nazis. ([9]) Dans son troisième volet, Antony Sutton prouvait que non seulement la 2e Guerre Mondiale avait été programmée mais qu’elle fut aussi extrêmement profitable à un groupe restreint d’insiders de la Haute Finance. Sutton a eu recours à des documents originaux et des témoignages de première main qui jettent une lumière crue sur des secrets sévèrement gardés jusqu’ici et que les grands financiers ne pensaient pas voir remonter de sitôt à la surface! … Nous disposons ainsi d’un éclairage unique sur le rôle joué par les J.P. Morgan, T.W. Lamont, H. Ford, les intérêts Rockefeller, la General Electric, Standard Oil, National City Bank, Chase & Manhattan Banks, Kuhn Loeb & Co et quantité d’autres affairistes de haut vol. Quel spectacle attendrissant: les fées de la Haute Finance Internationale se penchaient dès le début sur le berceau du National - Socialisme dans le but de provoquer moins de dix ans plus tard la plus terrible guerre que le monde ait jamais connu jusque là , à savoir la deuxième étape du Plan Pike-Mazzini. Les mêmes hommes, les mêmes firmes internationales financèrent la Révolution Bolchevique, le New Deal de Roosevelt et le National-Socialisme ! … Est-il besoin de mentionner que les révélations documentées d’Antony C. Sutton déplurent fortement et que l’Establishment US lui voua dès lors une haine profonde qui alla en s’amplifiant…
Antony Sutton ne s’arrêta pas en si bon chemin. Ayant appris beaucoup (beaucoup trop !) de choses sur les agissements de la haute finance internationale et sur les cercles mondialistes, il publia un ouvrage en deux parties sur les Guerres et les Révolutions (Wars and Revolutions ) et ceux qui les commanditent pour l’avancement de leurs plans. De même il publia un ouvrage très documenté en deux tomes sur le sujet de la Trilatérale: Trilaterals over Washington, cette fameuse société mondialiste créée en 1973 par le banquier-homme d’affaires international Rockefeller. Société bien décortiquée par Yann Moncomble et dont nous avons parlé dans de précédents articles. ([10]) A. Sutton réécrira entièrement son livre en deux tomes, incorporant de nouveaux documents reproduits photographiquement, mais en les publiant cette fois-ci en un seul volume, sous le titre : Trilaterals over America. ([11]) Cet ouvrage important complète très utilement celui de Yann Moncomble par la documentation qu’il fournit et les pièces inédites qu’on ne trouve pas chez notre auteur français. A la lecture d’un tel livre on saisit sans ambages le rôle détestable de cette société du Nouvel Ordre du Monde qui se met en place et ses ingérences insupportables dans tous les domaines: imposition, agriculture, fausse paix, ententes avec les socialo-communistes, domination bancaire, utilisation de la drogue ([12]) dans une optique très particulière: celle d’exercer un contrôle de plus en plus étouffant sur les populations pour arriver sans difficulté à la Domination du Monde Entier ! Cet ouvrage contribua sans aucun doute à rendre encore plus sympathique Antony Sutton aux yeux des Trilatéralistes et autres gangsters mondialistes… Mais le clou du spectacle, si vous me permettez cette expression, n’est pas encore arrivé. Nous n’avons signalé que les oeuvres majeures d’Antony Sutton, qui a rédigé plus d’une vingtaine de livres dont Technological Treason; The Diamond Connection; Gold versus Paper , The War on Gold; Energy, the Created Crisis qui abordèrent à tour de rôle différents aspects de la Domination du Monde et du Nouvel Ordre Mondial: la trahison technologique au profit de l’Est; les pierres précieuses, l’or, l’énergie (une crise créée de toutes pièces par les grands cercles mondialistes, les grands trusts pétroliers, etc., tous liés dans le même complot … ). Antony Sutton avait donc pénétré bien des secrets du Gouvernement Occulte du Monde. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, il n’était pas satisfait à cent pour cent. Après 16 livres et 25 ans de recherches fondamentales, il pensait avoir tout vu, que le monde n’était finalement que le règne de la confusion à l’état pur, au-delà de toute intelligibilité, éloigné de toute notion de salut et qu’il n’y pouvait malheureusement pas grand chose… En 1968 il se rappelait avoir fait publier par la Hoover Institution, à l’Université Stanford, ses volumes sur Western Technology and Soviet Economic Development.
En 3 volumes substantiels il avait expliqué, en long, en large et en travers comment l’Occident avait édifié l’Union Soviétique. Toutefois ce travail suscitait des interrogations en apparence insolubles: pourquoi avait-on fait cela ? Pourquoi avait-on édifié l’Union Soviétique et opéré à de nombreuses reprises des transferts de technologie à destination de l’Allemagne hitlérienne ? Pourquoi à Washington voulait-on occulter ces faits ? Pourquoi avait-on renforcé la puissance militaire soviétique et simultanément la nôtre ? Dans des ouvrages ultérieurs €” la série des Wall Street €” A. Sutton avait accumulé d’autres questions, mais n’avait toujours pas apporté de réponse à ses interrogations profondes. Il était arrivé plus ou moins à la conclusion qu’aucune réponse rationnelle ne pouvait le satisfaire pleinement. C’est alors, qu’en 1982, il reçut une liasse de documents d’une vingtaine de centimètres d’épaisseur ! Rien moins que des listes de membres d’une Société Secrète Américaine. Et quelle société secrète! Au fur et à mesure que les pages défilaient, il devenait de plus en plus évident qu’il ne s’agissait pas de n’importe quel groupe. Les noms étaient synonymes de Pouvoir avec un grand P. Tandis qu’il contrôlait l’identité de chacun de ses membres émergeait une construction étonnante, et ce qui constituait auparavant un monde flou devenait clair comme du cristal… Cette société secrète qui avait pour emblème un crâne et des tibias entrecroisés (Skull & Bones) n’était rien d’autre que l’ Ordre de Yale, l’Ordre des Illuminés de Bavière en sa descendance, ayant pour quartier général l’Université de Yale.
A. Sutton commença à publier ses résultats d’enquêtes sur l’Ordre sous la forme de grosses brochures:
An Introduction to the Order; How the Order contracts Education; How the Order creates War and Revolution; The Secret Cult of the Order qui seront complétées par une autre brochure uniquement consacrée à un membre éminent de l’Ordre, le futur président des Etats-Unis, George Bush (père): Two Faces of George Bush. En 1986, A. Sutton regroupera ses brochures en un seul volume qu’il intitulera Americas Secret Establishment. ([13]) Ce volume constitua une réponse documentée aux questions que voulait résoudre l’auteur: il expliquait pourquoi l’Occident a édifié l’Union Soviétique et soutenu Hitler; ([14]) pourquoi les Américains sont entrés dans la 2e Guerre Mondiale pour perdre dans beaucoup de domaines; pourquoi Wall Street aimait les marxistes et les nazis; pourquoi les enfants ne savent et ne peuvent pas lire; pourquoi les Eglises sont devenues des centres de propagande mondialiste; pourquoi les faits historiques (dérangeants) sont étouffés; pourquoi les politiciens passent leur temps à mentir, etc., etc. … Antony Sutton concluait en déclarant que cet ouvrage était infiniment plus important que ses livres sur la Technologie Occidentale et le soutien à l’Union Soviétique et que s’il avait un magnum opus, c’était bien celui-là . Et comment ! Nous l’avons déjà dit dans de précédents articles ([15]): l’Ordre de Yale n’est qu’une extension de l’ Ordre des Illuminés de Bavière fondé au XVIIIe siècle par le sinistre Adam Weishaupt. Tous les cercles mondialistes (Trilatérale, Bilderberg, CFR, Pilgrim Society, Conseil Atlantique, Bohemian Club ([16]) de San Francisco, … ) ne sont que des cercles extérieurs de l’Ordre de Yale, un des plus importants noyaux dirigeants de la subversion, à l’échelle de la planète ! William Carr avait démontré dès les années 50 que les Illuminati Pike et Mazzini étaient responsables du programme luciférien des Trois Guerres Mondiales voulues pour instaurer le fameux Gouvernement Mondial de l’Antéchrist. ([17]) Les Illuminés de Yale oeuvrent dans le même sens: la domination mondiale demeure leur préoccupation majeure. On comprend dès lors pourquoi l’Ordre s’est immiscé dans le domaine de l’éducation pour mieux contrôler les peuples et les conduire ensuite dans des cycles infernaux de crises, de guerres et de révolutions. On comprend aussi pourquoi de tels individus €” pourris jusqu’à la moëlle, des poteaux de boue comme aurait dit la stigmatisée bretonne Marie-Julie Jahenny ! €” ne peuvent être que des serviteurs de Lucifer. Les rituels qu’ils utilisent ne laissent aucun doute à ce sujet. C’est dire l’importance d’un tel ouvrage qui n’a pas son équivalent en français ! …
Vous ne serez pas surpris d’apprendre que suite à ses travaux sur l’Ordre de Yale, Antony Sutton fut l’objet d’une attention toute particulière de la part des Hauts Mondialistes qui, en général, ne goùtent pas du tout ce genre de publicité intempestive ! Leur hargne ne connut plus de bornes: à partir de ce moment-là , A. Sutton ne put faire de recherches dans les grandes bibliothèques, les archives et les bibliothèques universitaires. Des ordres discrets avaient été donnés pour en interdire l’accès à ce dangereux personnage qui osait dévoiler ce qu’il est interdit de dévoiler et que le vulgum pecus se doit d’ignorer pour son plus grand bien ! … Ce fut la retraite forcée qu’il occupa en publiant deux Lettres d’Informations qui osaient révéler ce que la grande-presse-aux-ordres avait pour consigne de taire ! ([18]) En quittant Stanford il avait lancé The Phoenix Letter, lettre mensuelle d’informations consacrée à dénoncer les infractions de la Haute Politique, courrier qu’il publia jusqu’à sa mort. Suite aux persécutions des mondialistes, qui commencèrent après la parution de ses travaux sur l’Ordre, A. Sutton lança en 1990 une nouvelle Lettre intitulée Future Technology Intelligence Report consacrée aux techniques muselées car les Hauts Mondialistes exercent dans ce domaine un pouvoir absolu. ([19]) Antony Sutton vécut donc retiré du monde, gardant seulement contact avec une de ses deux filles, subissant les contrecoups de l’ostracisme d’individus aux ordres de celui dont il a été dit qu’il est le Prince de ce Monde! Il avait osé pénétrer et publier des secrets parmi les mieux gardés au monde, ce qui constitue, n’est-ce pas, un crime abominable ! Avant de quitter la scène de ce monde, A. Sutton publia en 1995 un petit ouvrage de 115 pages donnant la substantifique moëlle sur une question des plus importantes puisqu’elle a empoisonné le monde entier: celle de l’Argent et des Maîtres de l’Argent qui gouvernent de fait la planète: The Federal Reserve Conspiracy. Ouvrage documenté fournissant toute les preuves du complot. Car il s’agit bien d’un Complot de la Réserve Fédérale ! Tous les pays du monde sont tenus par les Banques Centrales ([20]) où dans certains pays (comme la France) des familles se cooptent de siècle en siècle pour exercer un pouvoir réservé à une élite très spéciale. Rappelons pour mémoire que la Révolution Russe de 1917³ fut décidée, entre autres, parce que le Tsar refusait la création d’une Banque Centrale en Russie. Un tel affront vis à vis des maîtres du monde ne pardonne pas. En publiant ce dernier ouvrage €” qui reprenait en fait le titre exact d’un excellent volume publié dans les années 50 par Eustace Mullins, cité par William Carr dans Des Pions €” Antony Sutton désirait attirer l’attention sur les comploteurs qui vont provoquer la 3e Guerre Mondiale grâce à l’étincelle du Proche-Orient, conflit majeur qui verra la destruction simultanée du sionisme et du monde musulman telle qu’annoncée dans la fameuse lettre de Pike à Mazzini en 1870-71.
Les descendants de ces hauts lucifériens se réunirent donc à Jekyl Island en 1910 et décidèrent la création de la Réserve Fédérale US; ils réussirent le tour de force de faire adopter en 1913, par le Congrès des Etats-Unis, leurs décisions prises dans le plus grand secret. Les Puissances d’Argent remportèrent ce jour-là une victoire dont les peuples ne mesurent pas, encore aujourd’hui, l’importance; nous devrions dire le tragique !… Mammon exerce depuis cette date un pouvoir extraordinaire sur toutes les nations du globe. L’Argent règne en maître; tout le monde en conviendra. Remercions en conséquence des auteurs aussi courageux qu’A. Sutton qui osa combattre des puissances infiniment plus puissantes que lui et qui €” ainsi que l’écrit Pierre de Villemarest dans sa Lettre d’Information n° 8 du 14.09.2002 €” n’eurent de cesse de faire disparaître ses parutions et de l’interdire de signature ou de références dans les médias, jusqu’en France (! … ) où depuis 25 ans nous avions convenu de ne pas étaler nos recherches et écrits conjointement menés. Espérons que ses ouvrages irremplaçables ne tomberont pas dans l’oubli et continueront à être édités ou réédités aux Etats-Unis et même, traduits dans nos pays d’Europe où la censure et le terrorisme intellectuel sévissent plus que jamais !…
En la fête de St Hilaire de Poitiers, Docteur de l’Eglise
[1] Lettre n° 8 du 14 septembre 2002, page 8
[2] Voir l’irremplaçable ouvrage de Yann Moncomble: La Trilatérale et les Secrets du Mondialisme, maintenant épuisé
[3] Ces hommes ont la haine de la vérité. Ils ne cessent de prôner la liberté d’expression mais exercent de fait une censure terrible dès qu’on ne va pas selon leurs vues. Lorsqu’on tient la Haute Finance, la Presse, les Médias, les Gouvernements, on peut se permettre beaucoup de choses pour bâillonner des vérités dont le grand public ne doit pas avoir connaissance…
[4] Le Meilleur Ennemi que l’Argent puisse acheter.
[5] Documents officiels du Département d’Etat, papiers privés de personnages clés de Wall Street, biographies, etc.
[6] Sur cette question, nous renvoyons nos lecteurs à nos articles parus dans Sous la Bannière, n° 5 & 11.
[7] Wall Street et l’Ascension d’Hitler.
[8] Dans son numéro spécial de Lectures Françaises (avril 1963) consacré à La Haute Finance et les Révolutions, Henry Coston traitait dans un chapitre intitulé Hitler fut-il commandité par des financiers américains? des relations entre le Führer et le Groupe Warburg. Il y signalait un ouvrage paru en 1933, en Hollande, immédiatement étouffé: Les Ressources financières du National-Socialisme. Trois conversations entre Hitler et Sidney Warburg. 1933 : l’année même de l’accession d’Hitler au pouvoir. L’édition fut achetée en bloc par des agents de la Haute Finance, ce qui fait que très peu d’exemplaires échappèrent à l’ autodafé. Ces révélations étaient plus qu’inopportunes; il ne fallait à aucun prix qu’elles soient rendues publiques.Cet ouvrage a eu toutefois une traduction américaine faite sur un des rares exemplaires hollandais vendus avant le rachat en bloc du tirage: Hitler’s Secret Backers, publié en 1983 par la Research Publications Inc. de Phoenix dans l’Arizona (diffusion Emissary Publications, PMB 1776, 1205 SE Clackamas Rd., Clackamas OR 97015, USA). Nous apprenons dans cet ouvrage qu’Hitler reçut 10 millions de dollars de Kuhn-Loeb & Co en 1929 (la même firme qui finança la Révolution Bolchevique de 1917 !!! … ), 1 million et demi de dollars en 1931 et 7 millions en 1933 lorsqu’il prit le pouvoir.
[9] La première édition de cet ouvrage de Pierre de Villemarest connut quelques déboires puisque l’éditeur avait supprimé de son propre chef tout le chapitre sur le financement du nazisme, ce qui avait obligé l’auteur à le publier en cahier complémentaire ! Heureusement cet ouvrage a été réédité aux éditions Godefroy de Bouillon en 1996 et comprend le chapitre censuré lors de la 1e édition, révélations gênantes pour certains… Mais attention: toutes les publications de cet éditeur ne sont pas absolument fiables. Certaines influences ésotériques se font hélas sentir… Toujours ces maudits réseaux guénoniens-évoliens-païens qui pourrissent de plus en plus la Droite Française car les veilleurs du sanctuaire ne font plus ce qu’ils devraient faire ! …
[10] Voir notre article paru dans Sous la Bannière n° 22
[11] Chez CPA Book Publishers, P.O. Box 596, Boring OR 97009, USA [ISBN : 0-944379-32-X et 0-944379-079].
[12] Voir justement à ce sujet les ouvrages de Yann Moncomble: Le Pouvoir de la drogue dans la politique mondiale (son dernier livre … ) et l’ouvrage qui rendit fou furieux Henry Kissinger et d’autres hauts mondialistes: Dope, Inc. par Lyndon LaRouche et ses collaborateurs. Ouvrage qui dénonçait les liens tentaculaires très étroits entre la Haute Banque, les Cercles Mondialistes (Bilderberg, Trilatérale, … ), la Grande-Bretagne (depuis les fameuses guerres de l’opium … ), les USA et le trafic de drogue à l’échelon mondial… Il est des choses qui ne sont pas bonnes à dénoncer, notamment la volonté des Hauts Lucifériens qui dirigent le monde de pourrir systématiquement les nations occidentales €” par l’usage de la drogue, entre autres poisons €” de façon à mieux dominer les peuples, en vue de l’Asservissement Universel. Tel est le programme ! Autant dire l’importance de Dope Inc. Boston Bankers & Soviet Commissars [New Benjamin Franklin House Publishing Company Inc., P.O.Box 20551, New-York, N.Y. 10023, USA; ISBN: 0-933488-47-51. Autre ouvrage important dans ce domaine et dont nous recommandons vivement la lecture à nos amis qui lisent l'anglais : Red Cocaine. The Drugging of America and the West, par le Dr Joseph D. Douglass, autorité mondiale en matière de drogue et d'utilisation de la drogue à des fins politiques. Cet ouvrage dénonce le plan à longue échéance des services secrets russes et chinois dans les opérations de démoralisation et de contrôle final de l'Occident par l'usage des drogues. Objectif qui fait partie du plan de Révolution Mondiale Léniniste. (chez Edward Harle Limited, 108 Horseferry Road, Westminster, London SW1P 2EF, United Kingdom, GB Tél. : +44 [0] 20-7222 2635 ; ISBN : 1-899798-04-8 25 £). Précisons que l’éditeur de cet ouvrage est celui qui a édité le 2e livre d’Anatolyi Golitsyne: The Perestroïka Deception (25 £) dont nous avons parlé dans Sous la Bannière n° 73 et aussi celui de Christopher Story: The European Union Collective. Enemy of its member States. A Study in Russian and German strategy to complete Lenins World Revolution (25 £). Ouvrage très important. Terminons en précisant que cet éditeur publie une lettre d’information (onéreuse) très percutante, intitulée: Soviet Analyst. A review of continuing Soviet Global Revolutionary Strategy… Au total, l’ouvrage de Douglass complété par celui de LaRouche (liens Haute Finance & Mondialisme) offrent un panorama complet du Complot Mondial de la Drogue dans la tentative de destruction et de pourrissement systématiques de l’Occident et de la Race Blanche…
[13] Ouvrages qu’on peut se procurer chez: Liberty House Press, 2027 Iris, Billings, Montana 59102, USA.
[14] Tous les Grands Trusts étaient partie prenante dans cette aventure. Par exemple IBM (une des grandes sociétés d’informatique à l’échelon mondial) qui fournira à l’Allemagne national-socialiste des machines à cartes perforées €” ancêtres des ordinateurs en quelque sorte €” pour la gestion de l’extraordinaire logistique allemande. Voir à ce sujet l’ouvrage d’Edwin Black: IBM et l’Holocauste (Laffont, 2001), à lire toutefois avec la plus extrême prudence pour certaines raisons…
[15] Cf. notamment Sous la Bannière, n° 27 et 46 3
[16] Il serait temps qu’un spécialiste du mondialisme (Texe Marrs, E. Ratier, … ) rédige un ouvrage sur ce Bohemian Club de San Francisco qui regroupe les 2500 personnes les plus riches ou les plus influentes de la Terre… Club où l’on adore le dieu Moloch (!!! … ) et où l’on pratique des rituels diaboliques. Lorsqu’on refuse le Vrai Dieu, l’Autre occupe le terrain. Oui, il est urgent de publier un livre sur la question d’autant plus que la littérature qui circule sur Internet à propos du Bohemian Club est considérable !
[17] Cf Sous la Bannière, n° 21 et 74 ainsi que son livre Des Pions sur l’Echiquier (Diffusion DPF), autre ouvrage important qu’il importe de bien connaître pour disposer de clés qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
[18] 5 Voir dans notre article Les Illuminés passent aux aveux (Sous la Bannière , n° 86, page 13), les remerciements de l’illuminati Rockefeller à la presse libre !
[19] Pensons notamment aux carburants propres €” qui auraient pu remplacer l’Or noir (du Diable), source de pollutions et de guerres innombrables €” et que les Hauts Mondialistes, propriétaires des grands trusts pétroliers, ont systématiquement occultés et accaparés pour ne pas tarir leurs fabuleux revenus. Le sang sur les mains ne les gêne pas le moins du monde ! Nous risquons de le voir prochainement avec l’Irak, 2e réserve de pétrole du Golfe.
[20] Voir par exemple: La Banque de France aux mains des 200 Familles par Francis Delaisi (1936); La Banque de France par A. Dauphin-Meunier (Gallimard, 1937).
Félix Causas, Sous la Bannière, bimestriel, n° 105, janvier-février 2003, p. 11-16
Source : CMAQ, http://www.cmaq.net
Rothschild Family
Les Rothschild et leurs 200 ans d’influence en politique
© Alter Info, Independent.co.uk
Nat Rothschild, le financier au centre des accusations qui menacent d’engloutir le ministre des finance du cabinet fantôme britannique, George Osborne, connaît bien les lois qui interdisent aux politiciens d’accepter des dons de l’étranger.
Par Andy McSmith
The Independent, jeudi 23 octobre 2008
article original : “The Rothschilds and their 200 years of political influence”
nat rothschild
Les dons politiques de l’étranger sont aussi illégaux aux Etats-Unis, où l’équipe de campagne de John McCain fait l’objet d’une enquête, accusée d’avoir accepté un avantage en nature de la part de deux citoyens britanniques ultra-riches, nommément Nat Rothschild et son père, Jacob, le 4ème Baron Rothschild.
En avril dernier, M. McCain est passé par Londres et a fait un discours lors d’un dîner de collecte de fonds pour des expatriés américains, où les sièges aux tables les meilleures marché coùtaient 500 dollars par tête. Ce qui attira l’attention de Judicial Watch, une fondation basée à Washington consacrée à la lutte contre la corruption, était que cet événement se soit tenu “avec l’aimable autorisation de Lord Rothschild et de l’honorable Nathaniel Rothschild” à Spencer House, la résidence familiale de St James, le seul palais du 17ème siècle privé au centre de Londres.
La Commission Electorale Fédérale (FEC) des Etats-Unis enquête toujours sur l’accusation selon laquelle l’équipe de campagne de M. McCain a violé la loi électorale en acceptant un avantage en nature de la part des Rothschild. “Nous n’avons pas encore de nouvelles de la part de la FEC et nous ne nous attendons pas à en avoir avant la fin de la campagne électorale”, a déclaré Tom Fitton, de Judicial Watch.
La famille Rothschild et la politique ont été étroitement liées pendant des générations, depuis que Nathan Rothschild, qui a fondé la branche anglaise de l’entreprise familiale, a financé la guerre britannique contre Napoléon, il y a deux siècles. Nathan était le fils de Mayer Rothschild, qui a fondé l’entreprise familiale dans le ghetto juif de Francfort au 18ème siècle.
L’année dernière, Serena Rothschild, la mère de Nat Rothschild, était l’une des plus importantes donatrices individuelles du Parti Conservateur. Elle a donné 190.000 livres sterling [240.000 ”šÂ¬]. Elle a également aidé à financer le poste de M. Osborne.
Lorsqu’un autre membre du clan, Sir Evelyn de Rothschild, a épousé la femme d’affaire new-yorkaise Lynn Forester, ils ont passé leur nuit de noce à la Maison Blanche, en tant qu’invités de Bill Clinton. Lady Rothschild était une collectrice de fonds pour les démocrates, mais elle est passée dans le camp de McCain après que son amie Hillary Clinton a été battue à la nomination par Barack Obama.
Il n’est donc pas nouveau qu’un Rothschild fréquente des politiciens de premier plan – mais ils le font généralement d’une manière qui n’attire pas de publicité inutile. Ce qui est inhabituel à propos de l’intervention soudaine de Nat Rothschild dans l’affaire de l’oligarque[1] et du yacht de Corfou est la façon dont il s’est mis au centre de la scène. Sa motivation présumée est la colère qu’il aurait éprouvé vis-à -vis des mauvaises manières de M. Osborne qui a révélé ce que Peter Mandelson avait dit sur Gordon Brown, lorsque Lord Mandelson, M. Osborne et M. Rothschild étaient les invités du magnat russe de l’aluminium, Oleg Deripaska.
Malgré la photographie désormais célèbre qui montre M. Rothschild et M. Osborne comme des étudiants privilégiés de 21 ans à Oxford, ils n’étaient pas proches amis et leurs chemins ont rapidement bifurqué. Dans les deux ans après que cette photo fut prise, M. Osborne s’installa dans la carrière qu’il s’était choisie en prenant un poste au siège du parti conservateur. Cette même année, Nat Rothschild, ne montrant aucun intérêt à trouver un emploi stable, se mit en couple avec Annabelle Neilson, un mannequin rencontré sur une plage en Inde, s’enfuit vers Las Vegas et l’épousa.
Ses parents horrifiés doivent avoir craint qu’il se dirige dans la même voie autodestructrice que celle de ses deux cousins – Amschel, qui s’est pendu dans un hôtel parisien en 1996, et Rafael, qui est mort d’une overdose d’héroïne, à l’âge de 23 ans à Manhattan.
Mais Nat Rothschild est sorti de ce mariage, rompu trois ans plus tard, en homme neuf. A New York, il a rencontré Timothy Barakett, le fondateur d’Atticus Capital, un fonds spéculatif qui fait des paris souvent risqués sur de larges sommes pour le compte de riches clients. M. Rothschild est devenu coprésident de cette entreprise, laquelle, à son apogée, gérait des investissements de plus de 20 milliards de livres [27 milliards ”šÂ¬]. C’était avant le désarroi des marchés financiers – le mois dernier, il a été rapporté que 2,5 milliards de livres [3,4 milliards ”šÂ¬] ont été détruits de la valeur des actifs d’Atticus.
Même ainsi, on pense que Nat Rothschild a gagné beaucoup plus d’argent que ce qu’il aurait hérité en tant que plus jeune enfant et seul fils de Jacob Rothschild. Père et fils font à présent équipe et ont co-fondé JNR, un véhicule d’investissement avec des bureaux à Londres et à New York et des intérêts étendus en Russie. C’est Jacob qui a présenté Nat à Peter Mandelson.
Traduction JFG-QuestionsCritiques
Note :
[1] George Osborne, le “ministre de l’Economie” de l’opposition, est accusé d’avoir demandé au magnat russe de l’aluminium, Oleg Deripaska, de financer son parti, ce qui est illégal. Cela se passait pendant ses vacances en Grèce, à Corfou, qu’il passait en compagnie de quelques personnalités extrêmement riches. Parmi ceux-ci, Nathaniel Rothschild, riche membre de la dynastie de banquiers, qui dispose d’une villa de vacances sur cette île grecque. A l’occasion de ce séjour estival, Osborne a en outre rendu visite à l’oligarque russe Oleg Deripaska, l’un des hommes les plus riches de la planète, sur son yacht privé, lequel est, bien sùr, l’un des plus grands du monde.
Pendant ce séjour, Osborne a également rencontré Peter, désormais lord, Mandelson, alors encore commissaire européen au Commerce [devenu ministre du Commerce britannique début octobre]. Jusque-là , cette histoire de riches et célèbres ne suscite qu’un vague sentiment d’étonnement à l’idée que le principal porte-parole des tories pour l’économie puisse frayer avec un adversaire politique tandis qu’au pays les gens s’inquiètent pour leur épargne, leur retraite, leur logement, leur emploi. Et c’est là qu’intervient l’incroyable absence de jugement dont a fait preuve Osborne. Il a fait savoir que, lors de leur idylle ionienne, lord Mandelson avait “craché du pur vitriol” à propos de Gordon Brown à qui voulait bien l’entendre. Puis on a entendu dire que lord Mandelson aurait également rencontré Deripaska, qui a fait fortune dans l’aluminium et a profité de la baisse des droits de douane décidée par la Commission européenne. Ces révélations gênantes ont apparemment provoqué la colère de Rothschild, ce qui n’a rien de surprenant puisqu’elles entachent son rôle d’hôte. En réplique, Rothschild a affirmé que le chancelier de l’Echiquier du cabinet fantôme avait lui aussi vu Deripaska sur son yacht et qu’il était en plus accompagné d’Andrew Feldman, le collecteur de fonds des conservateurs, “pour solliciter un don” [la somme de 50 000 livres, soit plus de 63 000 euros, est avancée par la presse].
Bank of China entre dans le capital de Rothschild
© Les Afriques
Bank of China, l’une des quatre grandes banques chinoises, a pris 20% dans le capital de la Compagnie financière Edmond de Rothschild pour un montant de 236 millions d’euros, a annoncé jeudi l’établissement français.
Il s’agit du « premier accord capitalistique conclu entre une grande banque chinoise et une banque de l’Eurozone », a déclaré jeudi Michel Cicurel, le président du directoire de La compagnie financière de Rothschild (LCFR), lors d’une conférence de presse.
Spécialisée dans la gestion de fortune et la gestion d’actifs, la banque française reste contrôlée par une société holding familiale.
Blue Beam > Jordan Maxwell
Jordan Maxwell Update 1 :
Jordan Maxwell Update 2 :
Jordan Maxwell Update 3 :
Jordan Maxwell & Tsarion (1/12):
Alex Jones & Zacharia Sitchin :
Jordan Maxwell Update 2 :
Jordan Maxwell Update 3 :
Jordan Maxwell & Tsarion (1/12):
Alex Jones & Zacharia Sitchin :
Archeological Hoax ?
Un article de l’AFP sur les crânes de cristal! Information ou désinformation?
© AFP - Mercredi 9 juillet
crane de cristal
PARIS (AFP) - Les crânes de cristal de roche dits aztèques ou mayas du British Museum à Londres et de la Smithsonian Institution à Washington sont des faux, comme celui du musée du Quai Branly à Paris, selon une étude publiée mercredi dans la revue Journal of Archaeological Science.
“Les crânes (de Londres et Washington) ne sont pas pré-colombiens. Ils doivent être considérés comme étant de manufacture relativement moderne”, selon les auteurs de l’article qui estiment qu’ils ont “probablement été réalisés moins d’une décennie avant leur première mise en vente” au XIXe siècle.
Les scientifiques qui ont analysé les crânes ont conclu qu’ils avaient été taillés et polis par des outils datant de l’ère industrielle.
Il existe dans le monde 12 “crânes de cristal” répertoriés, dits aztèques ou mayas, apparus sur le marché des antiquités à la fin du XIXe siècle. Neuf d’entre eux appartiennent à des personnes privées.
Celui du Quai Branly, qui présente “des traces d’abrasion et de polissage effectuées avec des outils modernes”, date “du XIXe siècle, et vraisemblablement de sa seconde moitié”, avaient conclu il y a trois mois les les scientifiques qui l’avaient examiné.
Le crâne de Londres, de 15 cm de haut, acheté par le British Museum en 1897, a été travaillé avec des tours pour lui donner son aspect, et avec une foreuse pour les orbites et les narines. Du diamant et du corindon ont par ailleurs été appliqués avec des outils en fer et en acier pour lisser sa surface, a révélé son examen avec un microscope électronique.
La Smithonian Institution a acquis son crâne de cristal, haut de 25,5 cm, en 1992. Des “légères traces” d’outils, comme des meules - des outils qui n’existaient pas en Amérique Latine avant l’arrivée des Européens -, ont été notées à sa surface. Par ailleurs, du carbure de silicone - un composé trouvé uniquement dans des météorites et utilisé dans les abrasifs modernes - a été décelé dans une petite cavité.
Enfin, des petites irrégularités dans le quartz montrent que celui du crâne de Londres provenait des Alpes, du Brésil ou de Madagascar, et celui de Washington peut avoir “de nombreuses sources potentielles”, dont le Mexique et les Etats-Unis.
Le crâne du British Museum était passé au XIXe siècle, comme celui du Quai Branly, entre les mains d’un marchand très controversé, Eugène Boban, soupçonné de supercherie.
Le premier achat connu pour celui de la Smithonian Institution remonte à Mexico en 1960, et les scientifiques pensent qu’il avait “probablement été usiné peu de temps avant son acquisition”.
Les 12 crânes de cristal ont toujours été entourés de mystère. Ils auraient été apportés sur terre par un peuple venu de la mythique Atlantide, pour faire don de leurs connaissances aux hommes, puis gardés dans une grande pyramide par les Olmèques, les Mayas, puis les Aztèques qui les auraient dispersés.
Les crânes pouvaient manger ou parler et bénéficiaient de multiples pouvoirs une fois réunis. Et si on les aligne le dernier jour du calendrier maya - le 21 décembre 2012 - la Terre ne pourra pas basculer, raconte encore la légende.
Dead-Internet
Des activistes canadiens sur la mort de Internet :
Des employés de Bell Canada et TELUS confirment la mort de l’Internet en 2012
Cela fait déjà quelques années que les bloggers rapportent que la grande industrie des télécommunications de mèche avec les gouvernements cherchent à tuer l’Internet actuel, le privatiser et le rendre payant comme sur le modèle de la TV payante avec des extras pour tous les sites que vous visitez. Plusieurs croyaient que ce n’était que du vent et que cela ne viendrait jamais à se produire.
Encore une fois, c’est nous qui vous rapportions la vérité. Dylan Pattyn du Time Magazine est en train d’écrire un article à ce sujet après avoir reçu la confirmation d’employés de Bell Canada et de TELUS à l’effet qu’ils commençaient déjà à bloquer les sites Internet qui ne sont pas inclus dans les forfaits d’accès à l’Internet par téléphone.
L’idée est de prévenir cela en répandant la nouvelle et forçant les médias à en parler. Nous pouvons sauver l’Internet des mains des grandes corporations qui veulent le transformer en une propriété privée où nous allons devoir demander la permission de publier des sites comme celui-ci, en plus de devoir payer en tant que bloggers pour notre site. L’effet sera de censurer la dissidence politique, de contrôler l’information et de prendre le contrôle d’une infrastructure qui appartient aux citoyens du monde. Nous devons le faire si nous voulons conserver la neutralité du Web.
http://www.centpapiers.com/Des-employes-de-Bell-Canada-et%2C3899
http://www.youtube.com/user/AtheneWins
Des employés de Bell Canada et TELUS confirment la mort de l’Internet en 2012
Cela fait déjà quelques années que les bloggers rapportent que la grande industrie des télécommunications de mèche avec les gouvernements cherchent à tuer l’Internet actuel, le privatiser et le rendre payant comme sur le modèle de la TV payante avec des extras pour tous les sites que vous visitez. Plusieurs croyaient que ce n’était que du vent et que cela ne viendrait jamais à se produire.
Encore une fois, c’est nous qui vous rapportions la vérité. Dylan Pattyn du Time Magazine est en train d’écrire un article à ce sujet après avoir reçu la confirmation d’employés de Bell Canada et de TELUS à l’effet qu’ils commençaient déjà à bloquer les sites Internet qui ne sont pas inclus dans les forfaits d’accès à l’Internet par téléphone.
L’idée est de prévenir cela en répandant la nouvelle et forçant les médias à en parler. Nous pouvons sauver l’Internet des mains des grandes corporations qui veulent le transformer en une propriété privée où nous allons devoir demander la permission de publier des sites comme celui-ci, en plus de devoir payer en tant que bloggers pour notre site. L’effet sera de censurer la dissidence politique, de contrôler l’information et de prendre le contrôle d’une infrastructure qui appartient aux citoyens du monde. Nous devons le faire si nous voulons conserver la neutralité du Web.
http://www.centpapiers.com/Des-employes-de-Bell-Canada-et%2C3899
http://www.youtube.com/user/AtheneWins
Mr Frank George Wisner Sr. & Jr.
FRANK WISNER JR.
(http://aucoursdureel.blogspot.com/2008/11/association-dinitis-grandiloquents.html)
Frank George Wisner II est, comme son patronyme l'indique, le fils de Frank Wisner Sr., directeur des opérations de l'Office of Strategic Services (OSS) en Europe du Sud. Sr. devint directeur de la planification lorsque l'OSS devint CIA, ce qui faisait de lui de facto le chef des réseaux stay-behind de l'OTAN.
On se souviendra que les réseaux stay-behind de l'OTAN sont responsables des opérations sous fausse bannière tendant à incriminer des groupuscules d'extrême-gauche ou d'extrême-droite pour des atrocités terroristes perpétrées au nom de la lutte contre le communisme. C'est ainsi que la plupart des attentats de l'après-guerre sont imputables à des groupes de lampistes manipulés par des faucons autrement plus puissants et structurés que les réseaux de benêts incriminés par les médias. Est-ce la raison de l'étrange décès de notre Frank Sr. international, qui se serait suicidé en pleine gloire suite à une sénilité ou une folie avancées?
Décidé à imiter la réussite remarquable du père, Wisner Jr. travailla au Département d'État sous Carter, puis mena une somptueuse carrière de sous-secrétaire à la Défense (il fut ainsi le successeur d'un certain Wolfowitz au poste en 1993-1994) et d'ambassadeur sous Clinton. Bien entendu, la carrière du fils ne dépend en aucun cas des anciennes prérogatives du père. Hein, Jr.?
Après 1997, Jr. quitte le monde de la diplomatie, qui est aussi le monde des secrets et des renseignements. Diplomate indique souvent avec diplomatie des prérogatives qui touchent au monde supérieur du secret et du renseignement. Précurseur en matière de privatisation du secret et de collaboration entre le privé et le public, Kissinger a fait paraître la somme de ses analyses géopolitiques de stratège et de diplomate de la haute dans un livre au titre éloquent : Diplomatie. En 1994 : tout un programme.
Bien décidé à imiter son mentor, Jr. se lance dans les affaires et le monde de l'entreprise. Cette reconversion n'est jamais que le prolongement et la complémentarité des activités paternelles. En effet, le monde du renseignement fut fondé au départ par des financiers et des banquiers. L'OSS de Sr. ancêtre de la CIA de Sr. montre ce qu'est le renseignement : il s'agit que le monde du secret travaille pour le monde des affaires. Hein, Sr.?
Jr. marche avec célérité et prouesse dans les traces de son père. Dès le départ, les renseignements sont créés parce que le système immanentiste implique que l'oligarchie soit dotée des pouvoirs tout-puissants, soit de pouvoirs démiurgiques permettant de tendre vers l'omniscience. Dans l'immanentisme, ce sont les factions financières qui dominent. Leur pouvoir dominant implique qu'elles soient parées de facultés les rapprochant du pouvoir des dieux et du pouvoir transcendant le pouvoir des simples mortels.
Diriger le système implique de posséder une vérité qui soit en mesure de contrôler l'intégralité du système, soit de maîtriser le système. Dans cette optique, le bien et le mal n'ont plus aucune valeur, puisque le propre du dominateur est de dépasser la morale et de verser dans l'amoral : en bref, de maîtriser la morale. Nietzsche n'a-t-il pas déclaré la guerre à la morale au nom de considérations plus hautes - et plus fumeuses, du genre de la volonté de puissance et du surhomme?
En ce sens, le parcours de Jr. n'est pas seulement celui du Pygmalion de notre actuel Président français, chargé de rapatrier la France dans le camp atlantiste au moment où le système immanentiste s'effondre et au moment où le besoin pressant de solidarité se fait plus que jamais sentir dans les rangs des occidentalistes et des mondialistes.
En 1997, notre Jr. emblématique rejoint Enron, la compagnie d'énergie qui réalisera la plus grande faillite de l'histoire du capitalisme moderne (décembre 2001, peu de temps après le 911). Enron était un des principaux bailleurs de fonds du système W. Alors que les principaux dirigeants d'Enron sont poursuis pour cette escroquerie qui met sur la paille des centaines de milliers de petits épargnants, qui avaient investi, par le truchement de fonds de pension et de fonds de retraite, dans la capitalisation de la firme, Jr. ne paraît pas avoir été inquiété par les poursuites judiciaires et les malversations.
Pourtant, il n'occupait pas des fonctions subalternes. Il faut croire que le décès commode (au moment où il allait se faire incarcérer) de l'ancien et charismatique président d'Enron, en 2005, ainsi que l'emprisonnement de ses subalternes directs, suffisait. Le cabinet d'Arthur Andersen, Citigroup, JP Morgan, Merrill Lynch, Deutsche Bank, la CIBC, et la Banque Barclays sont des partenaires et des investisseurs d'Enron. Le petit milieu des affaires est un monde de requins voraces et véreux.
Jr., qui ne fait jamais les choses à moitié, ne se contente pas d'avoir promu bec et ongles Enron, notamment quand il était ambassadeur des Indes, juste avant de rejoindre le monde des affaires et notamment la fameuse infirme d'Enron. Il a aussi rejoint en 1997, juste après sa carrière de diplomate, Hakuyt&Company. Pour les distraits qui verraient dans cette carrière des discontinuités, j'insisterai au contraire sur son extraordinaire homogénéité : les renseignements après la diplomatie, c'est blanc bonnet et bonnet blanc.
Hakluyt est une firme anglaise de renseignements privés qui conseillait Enron. Le monde est petit. Si petit. Shell et BP sont ses clients attitrés. HSBC aussi. Elle fut fondée par un agent du MI-6 (Christopher James). En 2000, Hakluyt fut l'objet d'un partenariat avec Kissinger Associates, le cabinet de renseignements privés fondé par Kissinger. Le rapprochement traduit la proximité idéologique de l'atlantisme anglo-saxon, ainsi que le traduit les discours de Kissinger disciple de Churchill, notamment le discours de Chattam House de 1982.
Mieux, Jr. devint, toujours en 1997, représentant pour les affaires étrangères de Kroll Associates, qui dans les années 80 était déjà bien connu pour représenter les renseignements privés de Wall Street. En 1993, la firme est reprise par Maurice Greenberg, le légendaire patron d'AIG. Kroll fut repris en 2004 par Marsh&McLennan, cabinet d'assurance longtemps dirigé par Jeffrey Greenberg, le fils de Maurice. A noter les liens troubles de Kroll avec un certain Polumbo, un détective (je crois) lié aux milieux de la drogue en Amérique latine. Un dénommé Shalom travailla aussi pour Kroll. Il était membre du Shin Beth.
On voit que Jr. a des contacts et du tact. J'avais oublié : Kroll est régulièrement pointé du doigt pour ses liens suspects dans le 911. il faut dire que Kroll fait de la sécurité et administrait le WTC le 911. C'est assez problématique et d'autres détails sur la question pourraient être fournis, qui ne manquent pas de sel, y compris le plus rance. Mais ce serait omettre de préciser que Jr. est un individu si remarquable dans les affaires qu'il ne se contente pas de faire du renseignement privé de haut vol. Il est aussi vice-président d'AIG, la compagnie que présidait Maurice Greenberg, que ce dernier dut quitter suite à un scandale retentissant en 2005. Avant d'en venir au pédigrée d'AIG, je constaterai que la famille Greenberg connaît des moments difficiles, puisque papa dut démissionner en 2005, quand Jeffrey dut démissionner, lui, en 2004.
Pour commencer, c'est AIG qui s'occupa de tisser des liens entre Enron et des marchés péruviens. Ben entendu, Greenberg est un grand complice de Kissinger, son représentant attitré pour l'Asie dès les années 80, en particulier pour les milieux chinois. Greenberg était également fort proche d'Eisenberg, le dirigeant du Mossad pour l'Asie. Le scandale de corruption qui touche Greenberg le lie avec le spéculateur néo-démocrate Warren Buffet, qui se trouvait le 911 en route pour la base d'Offutt en compagnie du général républicain Scowcroft, un proche de Kissinger.
Malgré ses ennuis multiples avec la justice et avec les marchés (AIG en est à plus de 250 milliards de dollars de renflouement grâce au plan Paulson, une paille), Greenberg demeure le principal actionnaire d'AIG. Il continue à administrer les associations et fondations de la famille Rockefeller, comme son ami Kissinger, qui administra lui le Rockefeller Brothers Fund et eut l'insigne honneur de travailler en étroite collaboration avec Nelson Rockefeller, le Vice-président du regretté mâcheur de chewing-gum G. Ford.
Les deux hommes sont proches du fond d'investissement Blackstone, dont le président se nomme P. Peterson et est président du CFR, un think tank qui conseille la politique étrangères des États-Unis et qui a pour spécialité la réécriture de l'histoire. Le vice-président du CFR n'est autre que Greenberg. Wisner et Kissinger appartiennent aussi au CFR.
A noter que la firme Kissinger Associates-Mac Larty, Blackstone et AIG ont signé un partenariat pour travailler ensemble dans le renseignement tous azimuts. Il est vrai que Kissinger Associates possède ses bureaux dans le même immeuble que Blackstone, à Washington si ma mémoire est bonne. Le rapprochement entre Kissinger Associates et Mac Larty intervient après que Mac Larty eut travaillé pour Clinton à la Maison Blanche (en 1999). En 2008, les deux firmes se sont séparées.
Encore un détail troublant : comme Kroll, Blackstone est mentionné pour s'être occupé de la sécurité du WTC. Cette fois, il s'agit du 7, qui s'effondra à 17 heures 20 le 911, sans raison valable, en tout cas pas celles fournies par le NIST en 2008 (sept ans après les faits, pour une version fumeuse, c'est fameux!). Blackstone s'occupait de protéger depuis 2000 ce building tenu par le promoteur immobilier Silverstein. Toujours l'ombre du 911, toujours les poussières du WTC, hein O'Neill?
A noter que la banque d'affaires (tristement célèbre depuis le plan Paulson) Goldmann Sachs est impliquée dans les investissements d'AIG, de Blackstone et de Kissinger Associates. En parlant de Goldmann Sachs, banque dans laquelle travailla Paulson, l'actuel président d'AIG, un certain Liddy, est un ancien de Goldmann Sachs et un ancien collaborateur de Rumsfeld au groupe pharmaceutique Searle&Co.
Pour terminer sur une note touchant au sympathique et incontournable Kissinger, qu'il me soit permis de constater que Kissinger Associates, en plus de tous ses liens détonants avec le petit monde atlantiste des affaires, appartient au Council of America, un énième think tank fondé par David Rockefeller...
Outre ses liens avec Greenberg, Kissinger Associates accueille en son sein de nombreux complices de Kissinger du temps béni de l'ère Nixon, époque où Kissinger était si sexystorride en Secrétaire d'État et responsable du NSC : Scowcroft, Eagleburger, Peterson de Blackstone, Bremer, le conseiller de Haig et administrateur d'Irak en 2003-2004.
Tiens, en passant, quelques précisions sur Bremer : avant d'être pro-consul en Irak, Bremer était dirigeant de Marsh&McLennan, la compagnie de Jeffrey Greenberg. Le 911, il avait une réunion programmée dans le WTC et put ainsi donner sa réaction à chaud pour la télévision, alors que des centaines de ses employés avaient péri dans les attentats.
Parmi ce beau monde, on retrouve aussi depuis 1982 lord Carrington, ancien secrétaire du Foreign Office anglais et ancien secrétaire général de l'OTAN. Faut-il préciser que lord Carrington dirigea pendant les années 90 le Bilderberg Group et qu'il fut à l'initiative du rapprochement entre Kissinger Associates et Hakluyt&Company? Proche de Margaret Thatcher, Carrington fut également président dans les années 80 de la Pilgrims Society.
La présence de Carrington suffit à montre la proximité de Kissinger avec les cercles financiers de l'Empire britannique postcolonial. A noter que le successeur de Carrington au Bilderberg Group en 1993 fut Étienne Davignon, ancien dirigeant de la Société Générale de Belgique et ancien commissaire européen. Davignon appartient aussi à Kissinger Associates.
Je vois que j'ai oublié dans la liste des anciens de l'ère Nixon un certain William E. Simon, ancien secrétaire du Trésor sous Nixon, soit exactement le prédécesseur de notre cher Paulson à l'heure actuelle. Les liens entre Kissinger et le monde de la banque sont loin d'être taris : outre tous ceux déjà mentionnés et fort impressionnants, on peut relever la présence au sein de Kissinger Associates de Timothy F. Gethner, président de la Réserve fédérale de la banque de New York, ou de son collègue de la Réserve fédérale de la Banque de Dallas.
A rappeler que Maurice Greenberg fut lui aussi président de la Réserve fédérale de New York, de 1988 à 1995. Encore un hasard totalement fortuit. Ah, j'oubliais : c'est par le truchement de la Réserve fédérale de la banque de New York que la banque d'Angleterre et la Réserve fédérale américaine fixent ensemble la politique monétaire des États-Unis, et du monde - par conséquent.
Voilà. J'espère que ce petit tour d'horizon n'était pas trop fastidieux à force de détails (aussi précis que possibles). Il avait pour but de vous expliciter à quel point Jr. connaissait du beau monde et à quel point l'oligarchie est un système clos, un petit monde dans lequel rapidement chacun connaît chacun. La preuve en faits bruts et irréfutables. Pour ceux qui auraient peine à s'en convaincre, parcourez à présent l'article que consacre Meyssan à l'ascension fulgurante de Sarkozy, depuis la banlieue morose et malfamée de Neuilly jusqu'aux portes de l'Élysée. On y apprend que Jr. est le mari de la mère de Sarkozy et qu'il a grandement contribué à façonner le parcours politique de note cher Président français...
Puis opérez une prolepse et avancez jusqu'au 23 septembre 2008. En ce jour enchanté, la Fondation Appel de la Conscience a remis ses prix 2008 lors d’un dîner de gala rassemblant plus d’un millier de convives à l’hôtel Wasdorf Astoria de New York. La soirée était placée sous le haut patronage du président George W. Bush, du vice-président Dick Cheney, des anciens présidents George H. Bush et Bill Clinton, et des anciens secrétaires d’État Madeleine Albright, James Baker, Lawrence Eagleburger, Alexander Haig, Henry Kissinger, Colin Powell et George Shultz. La soirée était co-présidée par Stephen A. Schwarzman (PDG du fonds de placement Blackstone Group, membre des Skull & Bones), et le sénateur Serge Dassault (PDG honoraire de Dassault aviation et directeur du Figaro).
Le rabbin Arthur Schneier, représentant suppléant des États-Unis à l’Assemblée générale des Nations Unies et membre du Groupe de haut niveau pour le Dialogue des civilisations institué par le secrétaire général, eut la bonne idée de remettre le prix de l’homme d’État 2008 à Nicolas Sarkozy, sous les yeux émerveillés de Carla B., qui vit un conte de fée quotidien pour être elle-même une fée des quotidiens (plus ou moins sardonique(s).
On eut le plaisir de voir Kissinger prononcer le discours de congratulation et de dragouiller ensuite avec amusement Carla B. Histoire de susurrer avec délice : certes, maintenant, je suis octogénaire, les bluettes, c'est du passé, mais les mannequins croqueuses d'hommes et collectionneuses de Juifs sionistes superstar, je connais. J'en fis mon lot quotidien dans les années 70.
Pour ceux qui auraient encore l'envie de parcourir un panel non exhaustif des invités, voici une petite liste suggestive :
Josef Ackermann (directeur de la Deutsche Bank, membre du Groupe de Bilderberg) ; le banquier Robert Agostinelli (qui offrit aux Sarkozy leurs vacances à Wolfendoro) ; Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert qui fut témoin au mariage de Nicolas et Carla) ; Lance Armstrong (champion cycliste, président de la Fondation Livestrong) ; Bernard Arnault (Pdg du groupe de luxe LVMH, membre du groupe de Bilderberg) ; l’oligarque Len Blavatnik (Pdg d’Access Industries) ; Philippe Camus (president du Groupe Lagardère, membre du Groupe de Bilderberg) ; Henri de Castries (Pdg d’AXA et membre du Groupe de Bilderberg) ; Jean-Claude Decaux (Pdg de JCDeaux, membre du Groupe de Bilderberg) ; Muhtar Kent (Pdg de Coca-Cola, membre du Groupe de Bilderberg) ; Marie-Josée Droin (chercheuse au Hudson Institute et épouse d’Henry Kravis) ; Henry Kravis (co-Pdg du fonds de placement Kohlberg Kravis Roberts & Co, membre du Groupe de Bilderberg) ; Ralph Lauren (Pdg de Polo Ralph Lauren) ; Anne Lauvergeon (Pdg d’Areva, membre du Groupe de Bilderberg) ; François Maisonrouge (directeur du conseil aux sociétés pharmaceutique au Crédit suisse et administrateur de la Fondation Appel de la Conscience) ; Christophe de Margerie (Pdg de Total, membre du groupe de Bilderberg) ; Jean-Pierre Meyers (héritier de L’Oréal et Netslé) ; Jean-Marie Messier (ancien Pdg de Videndi, actuel associé de Rentalbiliweb, membre du Groupe de Bilderberg) ; Rupert Murdoch (Pdg de News Corporation, membre du groupe de Bilderberg) ; Peter Peterson (ancien secrétaire au Commerce des USA et actuel co-Pdg du fonds de placement Kohlberg Kravis Roberts & Co) ; Felix Rohatyn (ancien ambassadeur des États-Unis en France, président du conseil international de Lehman Brothers, membre du Groupe de Bilderberg) ; Frederick W. Smith (Pdg de FedEx et membre des Skull & Bones) ; Daniel Vasella (Pdg de Vasella, membre de la direction du Groupe de Bilderberg) ; Paul Volcker (ancien président de la Réserve fédérale, membre du groupe de Bilderberg) ; Guy Wildenstein (président de la section US de l’UMP et président de la galerie Wildenstein) ; James Wolfensohn (ancien président de la Banque mondiale et actuel Pdg du fonds de placement Wolfensohn & Co., membre du Groupe de Bilderberg) ; Mortimer Zuckerman (ancien président de la Conférence des présidents des principales organisations juives US et actuel Pdg de Boston Properties, membre du Groupe de Bilderberg).
C'est ça, l'oligarchie : du concentré, du représentatif.
Mr Sarkozy
Le secret américain de Nicolas Sarkozy
© Par Agoravox
Dans les coulisses du pouvoir, il y a ceux mis au devant de la scène, ceux qui restent dans l’ombre et, surtout, ceux des tréfonds que nul n’entrevoit jamais. Qui connaît Frank George Wisner ? Ce senior américain, diplomate et homme de réseaux, pourrait bien être la clé pour expliquer l’ascension fulgurante de Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat français bénéficie là du meilleur conseiller occulte pour jouer un rôle dans la marche du monde. A condition que le Président continue de servir avant tout les intérêts de l’Empire américain, que celui-ci soit dirigé par Bush ou Obama.
« Un néo conservateur américain à passeport français » : la formule cinglante d’Eric Besson au sujet de Nicolas Sarkozy, formulée en vue de la campagne électorale de 2007, demeure d’une lucidité implacable. Le nouveau ministre chargé de l’immigration n’ira sans doute plus remettre en question le patriotisme de son mentor. Il n’en demeure pas moins que le mystère du succès rapide dans la conquête du pouvoir suprême par Nicolas Sarkozy passe par l’analyse de son rapport personnel aux Etats-Unis.
A cet égard, le destin peut s’avérer facétieux lorsqu’il veut avantager un jeune ambitieux désireux d’atteindre les sommets. C’est vers la fin des années 70 que le jeune loup du RPR saura tirer profit d’une fortune incomparable : le remariage de sa belle-mère, Christine de Ganay, avec un personnage prometteur de la vie politique américaine, Frank George Wisner.
Celui-ci avait déjà hérité d’une charge lourde : le patronyme et la carrière sulfureuse d’un homme exceptionnel, dans ses coups d’éclat comme dans sa folie, Frank Gardiner Wisner (1909-1965), cofondateur de la CIA. Le père Wisner, impliqué dans les renversements du pouvoir au Guatamala et en Iran, restera célèbre pour l’opération Mockingbird (un noyautage réussi des médias américains par des agents de la CIA), avant de se suicider en 1965, victime de démence. Né en 1938 à New York, diplômé de Princeton, le jeune Frank George ne marchera pas exactement dans les pas de son père mais suivra plus habilement un tracé parallèle : la diplomatie, dont on connaît les passerelles avec le monde de l’espionnage. Il apprendra ainsi l’arabe au Maroc dans son détachement effectué pour le compte du Département d’Etat avant un bref passage par Alger après l’indépendance et un long séjour au Vietnam. De retour à Washington en 1968, il sera chargé des affaires tunisiennes. Plus tard, après la spécialisation dans les questions asiatiques et arabes, Frank George Wisner exerça le poste d’ambassadeur en Zambie, en Egypte, aux Philippines et en Inde.
Derrière ces honorables activités, qui ont culminé par un poste de sous-secrétaire d’Etat sous Clinton et , plus récemment, dans sa médiation pour la Troika dans le règlement de la crise au Kosovo, Frank G. Wisner demeure, selon ses détracteurs, la clé de voùte dans l’exécution de l’espionnage économique pour le compte de la CIA. Mieux encore, l’homme est la caricature du personnage multicartes et influent, présent dans tous les centres réels ou fantasmés du pouvoir parmi lesquels les fameux Council on Foreign Relations ou le groupe Bilderberg. Mais c’est en 1997 qu’un tournant s’opère : après avoir longtemps manœuvré dans le monde feutré de la diplomatie et des renseignements, Wisner se risque à mélanger encore plus à mélanger les genres en rejoignant, au sein de son conseil d’administration, l’entreprise Enron ,la célèbre compagnie énergétique qui fera scandale quatre ans plus tard et dont la gigantesque fraude en Californie, portant sur des milliards de dollars, ne sera jamais exactement détaillée, « grâce » à la disparition des milliers de pages caractérisant la fraude fiscale dans la destruction des bureaux de la SEC, gendarme américain des opérations boursières , lors de la chute de la Tour 7 du World Trade Center.
Ironie du sort, ou étrange coïncidence, la sécurité de ce gratte-ciel (effondré alors qu’il ne fut pas percuté par un avion en ce jour du 11 Septembre 2001) relevait de la compagnie Kroll Associates, qui appartenait alors à l’AIG, assureur dont Wisner est le vice-président . S’il est vrai que les entreprises prestigieuses sont souvent interconnectées de par leurs administrateurs, il est notable de constater la récurrence curieuse de Wisner dans les anomalies du 11 Septembre. Ainsi, pour résumer, l’homme, spécialiste du monde musulman et de l’espionnage économique, responsable haut placé de Enron et de l’AIG, échappe à toute poursuite judiciaire lors du scandale Enron, jamais complètement décrypté de par la destruction des détails compromettants lors de la chute controversée d’un immeuble du World Trade Center qui abritait également, autre heureuse coïncidence, les bureaux de la CIA dédiés précisément à l’espionnage économique…
Quel rapport dès lors entre ce personnage sulfureux et Nicolas Sarkozy, mis à part le lien familial d’antan ?
A priori, il serait logique de présumer que le temps et la distance géographique auront naturellement creusé le fossé entre le chef de l’Etat et la famille de l’ancienne belle-mère. Il n’en est rien. Pour preuve, la campagne électorale de l’UMP qui a porté triomphalement au pouvoir, et dès la première tentative, Nicolas Sarkozy, disposait dans ses rangs d’un acteur discret, responsable de la section anglophone, mais dont le nom est suffisamment éloquent : David Wisner. Celui-ci semble également reprendre le flambeau de la lignée Wisner puisqu’il a intégré le Département d’Etat en septembre dernier, après des études d’arabe.
Plus sur David WIsner.
Et au-delà du légitime renvoi d’ascenseur du chef de l’Etat envers le fils de son parrain d’outre-atlantique, une autre fait passé inaperçu mérite d’être évoqué, non comme la preuve mais plutôt comme l’indice de la volonté présidentielle d’occulter l’existence et les agissements troubles de Wisner. S’il s’avère à l’avenir que les fameux délits d’initiés opérés à la veille du 11-Septembre ont été le fait de citoyens américains avertis, dont le point commun serait d’être à la jonction du renseignement et de la finance, alors il ne serait guère étonnant de voir figurer sur la liste de ces personnes au vent d’un « attentat terroriste imminent » un certain Frank George Wisner. Outre qu’il ait bénéficié de la destruction du dossier fiscal Enron tout en étant dans le même temps responsable de la sécurité du World Trade Center via Kroll Associates ( détenue par AIG), une réçente réaction de Nicolas Sarkozy pourrait laisser penser que le silence en la matière doit s’imposer.
En effet, selon le Canard Enchaîné du 24 septembre 2008, le Président avait vivement critiqué le Pdg de la chaîne info internationale, France 24, pour avoir organisé un débat sur la « théorie du complot » autour du 11-Septembre. Cette réaction de Nicolas Sarkozy pourrait prêter à sourire si elle venait simplement confirmer sa propension légendaire à tout régenter, y compris la programmation audiovisuelle. Mais compte tenu de l’implication éventuelle d’un de ses proches dans les coulisses logistiques et financières de l’attentat du World Trade Center, la colère présidentielle prend une toute autre tournure. De par le signal qu’il envoie ainsi aux journalistes mainstream tentés d’évoquer à l’antenne la question des zones d’ombre du 11-Septembre, le message relève plus de la censure tacite d’un sujet grave que de l’irritation d’un téléspectateur capricieux. Sans aller jusqu’à faire de Wisner un des instigateurs du 11-Septembre, il est plus vraisemblable de supposer que sa position et ses relations l’ont idéalement avantagé pour faire partie de ceux à avoir, « au mieux » anticipé l’événement, au pire participé par une quelconque assistance matérielle, en l’occurrence la mise à disposition de la gestion de la sécurité électronique des 3 tours effondrées, de par l’implosion de bombes pré-installées selon certains scientifiques spécialistes de la démolition contrôlée.
Au-delà des inévitables spéculations sur le rôle exact de Wisner dans l’opération à multiples facettes du 11-Septembre, force est de constater que l’homme dispose des diverses relations accumulées depuis près de 50 ans dans les élites dirigeantes des Etats-Unis et les cercles internationaux pour pouvoir, si besoin est, favoriser le jeune politicien impétueux que son épouse française affectionne. Nicolas Sarkozy doit beaucoup à Jacques Chirac pour son maillage lent et progressif du corps électoral français. Il doit sans doute davantage encore à Frank George Wisner pour avoir obtenu l’assentiment et la faveur de l’hyper-puissance occidentale.
Les parrains occultes du Président et méconnus du citoyen sont souvent les plus redoutables.
mardi 5 mai 2009
Bush & Nazis
Vidéos :
George W. Bush, Héritier de l’Holocauste juif.
SOURCE: République des Lettres
Au moment où un George W. Bush en fin de mandat, le dos au mur face à l’échec catastrophique de sa politique, dénonce devant la Knesset, en tant que “apaiseurs de nazis” (Le Monde du 19 mai 2008) les opposants à la guerre d’Irak et tous ceux qui s’élèvent d’avance contre les projets démentiels toujours en cours chez les néo-conservateurs et les faucons du Pentagone de bombarder les installations nucléaires de l’Iran (cherchant du même coup, selon les commentateurs, à disqualifier le candidature à la présidence de Barack Obama), il n’est sans doute pas sans intérêt de rappeler que cela ne fait pas si longtemps qu’on a commencé à tirer de l’ombre épaisse du passé l’ahurissante constatation que la fortune de la famille Bush serait intimement liée à l’Holocauste juif. Voilà donc une véritable leçon d’histoire alternative susceptible d’éclairer aussi les égarements du présent…
Alors que le scandale Enron a été depuis longtemps dévoilé au grand jour, un autre scandale financier de grande dimension touchant de près la famille de George W. Bush est passé plus qu’inaperçu, relégué dans les coulisses sordides de l’histoire.
Le 19 avril 2001, le Président George W. Bush a passé une partie de la journée du souvenir de l’Holocauste dans la Rotonde du Capitole en compagnie de survivants de l’Holocauste, de vétérans alliés et de leurs familles. Lors de la cérémonie qui comprenait des prières juives et un récital de chants chantés dans les camps par les victimes de l’Holocauste, le Président Bush, apparaissant presque mal à l’aise, a lu une déclaration qui disait en substance que “la conscience forçait l’humanité à se rappeler ce qui s’était passé” et que “le dossier avait été conservé et préservé”. Le dossier, déclara George W. Bush, de ce qui restait le pire acte de génocide de l’histoire humaine, “n’avait pas résulté de l’initiative d’hommes cruels et sans instruction, mais d’acteurs humains qui se considéraient comme cultivés et bien éduqués, des hommes de la modernité, tournés vers l’avenir. Leur crime montra au monde que le mal peut se glisser et se dissimuler au sein des environnements les plus civilisés. Finalement, seule la conscience peut y faire barrage.”
Mais alors que le George W. Bush embrassait publiquement à Washington la cause de la communauté des survivants de l’Holocauste, lui et sa famille leur cachent un dossier secret vieux de plus de cinquante ans touchant aux faits et gestes de Prescott Bush, son grand-père. Selon des documents secrets des services de renseignement néerlandais et des archives du gouvernement des États-unis, le grand-père du président Georges W. Bush, Prescott Bush, a en effet réalisé pendant la seconde guerre mondiale de très considérables bénéfices grâce aux dividendes du travail forcé dans le camp de concentration d’Auschwitz. George W. Bush est un héritier en ligne directe de ces bénéfices de l’Holocauste qui ont été placés en 1980 dans un trust aveugle (compte anonyme auprès d’un fidéicommissaire) par son père, l’ancien président Georges Herbert Walker Bush.
Tout au long des décennies de vie publique de la famille Bush, la presse américaine s’est évertuée à ignorer ce fait historique: à travers la Union Banking Corporation (UBC), Prescott Bush, en association d’affaires avec l’industriel allemand Fritz Thyssen, a contribué à financer Adolf Hitler lui-même, avant et pendant la deuxième guerre mondiale. Cela a pourtant été évoqué pour la première fois dès 1994 par John Loftus et Mark Aarons dans leur ouvrage La guerre secrète contre les Juifs: comment l’espionnage occidental a trahi le peuple juif.
Le gouvernement américain sait que de nombreuses entreprises américaines comme Standard Oil, General Motors et la Chase Bank ont aidé Adolf Hitler, et qu’elles ont été punies après Pearl Harbor. Mais comme le journaliste du New York Times Charles Higham le découvrit bien plus tard, et le publia dans son livre Commercer avec l’ennemi: le complot de l’argent américain nazi entre 1933-1945 (1983), “le gouvernement étouffe tout cela durant et même après la guerre”.
Pourquoi ce silence ?
Selon Charles Higham, le gouvernement américain a cru qu’”un scandale public aurait affecté radicalement la morale publique, causé des grèves générales et peut-être provoqué des mutineries dans les troupes sous le drapeau”. Higham prétend que le gouvernement pensait qu’en jugeant et en emprisonnant les coupables, il aurait été impossible pour les directions de ces entreprises de participer à l’effort de guerre. Cependant, la banque de Prescott Bush ne finançait pas seulement Adolf Hitler. Il existait un lien d’affaires particulier beaucoup plus profond que ne l’imaginaient Higham et Loftus lorsqu’ils ont publié leurs livres. Un dossier secret néerlandais divulgué par un officier néerlandais du renseignement, ainsi que des archives du gouvernement américain ayant récemment fait surface, confirment absolument, selon John Loftus, le lien direct entre Bush, Thyssen et les profits générés par le génocide d’Auschwitz.
Les relations d’affaires entre Prescott Bush et Fritz Thyssen sont beaucoup plus directes que l’on ne l’avait précédemment soupçonné et écrit. L’information révèle comment Prescott Bush et l’UBC, qu’il dirigeait directement, ont fait des bénéfices sur l’Holocauste. On peut donc affirmer que les survivants de l’Holocauste et les communautés embrigadées dans le Service de Travail Obligatoire sont en position, individuellement ou collectivement, de poursuivre en justice les héritiers de la fortune de Prescott Bush, à commencer par George W. Bush lui-même. Pour comprendre le tableau complet de la façon dont Prescott Bush a profité de l’Holocauste, il est nécessaire de retourner à l’année 1916, où tout a commencé.
L’après première guerre mondiale: L’empire Thyssen bat de l’aile.
En 1916, August Thyssen mesure la gravité de la situation. La Grande Guerre est en train d’échapper à tout contrôle, de saper les ressources allemandes et de saigner à blanc l’économie. Le gouvernement et l’entreprise Thyssen sont presque ruinés. Avec ses 50.000 employés et sa production annuelle de 1.000.000 de tonnes d’acier et de fer, l’entreprise est en train de s’écrouler sous la pression des commandes de guerre. En tant que fournisseur principal de l’armée allemande, August Thyssen saait que l’Allemagne serait vaincue si les Etats-Unis entrent en guerre. À 74 ans, August Thyssen sait aussi qu’il manque de temps. Son premier né, “prince” Friedrich (Fritz) Thyssen, a été formé dans les meilleures écoles de commerce de l’Europe de l’époque et est destiné à hériter de la fortune de son père estimée à 100.000.000 dollars, et d’un empire industriel situé à Muehlheim dans la Ruhr. En plus de Fritz, de grands projets ont également été échafaudés pour le second fils, Heinrich. Au début de la guerre, Heinrich Thyssen a discrètement changé de nationalité, d’allemand devenant hongrois, et a épousé l’aristocrate hongroise Baronne Margrit Bornemisza de Kaszon. Il change son nom contre celui de Baron Thyssen Bornemisza de Kaszon.
Alors que la fin de la première guerre mondiale se profile, August Thyssen ouvre la banque Voor Handel en Scheepvaart à Rotterdam. La Hollande neutre est alors le lieu idéal hors des frontières de l’Allemagne pour blanchir les avoirs de la banque August Thyssen de Berlin. Mais la guerre se termine bien plus tôt que ne l’a prévu Thyssen et ce qui se trame alors prend le “Rockfeller de la Ruhr” au dépourvu. Le 10 novembre 1918, les socialistes allemands prennent le pouvoir à Berlin. Le matin suivant à 5h, ce qu’il restait de l’Allemagne se rend aux Alliés, mettant officiellement fin à la Grande Guerre. “Au moment de l’Armistice et de la signature du Traité de Versailles, mon père et moi étions profondément attristés devant le spectacle de l’abjecte humiliation de l’Allemagne”, rappellera plus tard Thyssen dans son autobiographie, J’ai financé Hitler.
Après la guerre, comme la nourriture vient à manquer, le chaos s’abat sur l’Allemagne. L’hiver menace une nation affamée quand, le 7 décembre 1918, la ligue des Spartakistes socialistes vient frapper à la porte de la Villa Thyssen avec une milice armée. August et Fritz sont arrêtés et traînés de prison en prison à travers l’Allemagne durant plusieurs jours. Le long du chemin, ils sont alignés contre des murs dans des simulacres d’exécution destinés à les terroriser. Cela fait son effet. Quand ils sont relâchés, les deux Thyssen sont horrifiés du nouveau climat politique de leur Allemagne bien-aimée. Ils ne peuvent pas accepter que l’Allemagne se rende responsable de sa propre mort. Tous les problèmes du pays, ressentent les Thyssen, “ont presque toujours été attribués à des étrangers”. Il en concluent, ainsi que beaucoup de leurs compatriotes, que ce sont bien entendu les Juifs qui sont derrière le mouvement socialiste dans le monde entier. Le jeune frère de Fritz, le Baron Thyssen Bornemisza de Kaszon, déménage pour sa part de façon tout à fait inaperçue à Rotterdam et devient le principal propriétaire de la banque voor Handel en Scheepvaart. La seule chose dont ont désormais besoin les Thyssen est une filiale américaine pour leur établissement.
Les années 20: les relations d’affaires se nouent.
Averell, le fils du Baron du chemin de fer E.H. Harriman, ne veut pas entendre parler de chemins de fer. Son père se résout alors à lui confier une entreprise d’investissement, W.A. Harriman & Company, à New York. E.H. engage aussi la personne la plus qualifiée du pays pour conduire l’opération, un certain George Herbert Walker. Averell engage lui son petit frère Edward Roland “Bunny” Harriman comme vice-président.
En 1920, George Herbert Walker a déjà édifié une fortune dans le Missouri. Charismatique ancien champion de boxe poids-lourds, il a tout d’un pitbull humain. Il profite de la vie au maximum, possède plusieurs maisons sur la côte Est et un des plus luxueux appartements de Manhattan. Ses hobbies sont le golf, la chasse, boire du scotch et tabasser ses fils. Elsie Walker, l’une de ses petit-filles, le dépeint comme un “vieux salaud coriace” peu aimé par ses enfants. C’est aussi un bigot religieux qui haït les catholiques, même si ses parents l’ont élevé pour en être. Selon d’autres sources, il n’aime pas non plus les Juifs.
En 1922, Averell Harriman fait le voyage de l’Allemagne pour installer une filiale W. A. Harriman & Co à Berlin. Pendant son séjour en Allemagne, il rencontre pour la première fois la famille Thyssen et donne son accord pour les aider à réaliser leur projet de création d’une filiale américaine.
L’année suivante, une Allemagne déjà gravement blessée sombre davantage dans la crise. Le gouvernement ne trouve aucune solution et se divise alors que le pays pourrit de l’intérieur. Avec des grèves générales et une production quasi inexistante, rappelle plus tard Fritz Thyssen, “nous étions au nadir de l’inflation. A Berlin, le gouvernement était en perdition. Il était financièrement ruiné. L’autorité s’effondrait. En Saxe, un gouvernement communiste avait été formé et la terreur Rouge, organisée par Max Hoelz, régnait dans tout le pays. Le Reich allemand était désormais sur le point de s’effondrer.”
En octobre 1923, un Fritz Thyssen désespéré rend visite à l’un de ses héros, qui se trouve également être parmi les grands héros de l’armée allemande, le général Erich Ludendorff. Pendant le gouvernement socialiste de Berlin, en 1918, Ludendorff organisa la résistance militaire contre les socialistes et les industriels ont contracté une grande dette de reconnaissance envers lui. Quand Thyssen rencontre Ludendorf, ils évoquent la faillite de l’économie allemande. Thyssen prend un ton apocalyptique, estimant que le pire était encore à venir. Ludendorff n’est pas de cet avis. “Il y a encore un espoir”, dit Ludendorff, “Adolf Hitler et le parti National-Socialiste”. Ludendorff respecte énormément Hitler. “Il est le seul homme qui ait actuellement un sens politique”. Il encourage Thyssen à rejoindre le mouvement nazi et Hitler. “Va l’écouter un jour”, enjoint-il à Thyssen. Thyssen suit le conseil et se rend à plusieurs réunions d’Adolf Hitler. Il est fasciné. “Je réalisais ses dons d’orateur et sa capacité à galvaniser les masses. Ce qui malgré tout m’impressionna le plus fut l’ordre qui régnait lors de ses réunions, la discipline presque militaire de ces partisans”.
Thyssen s’arrange pour rencontrer Hitler et Ludendorff en privé à Munich. Hitler confie à Thyssen que le mouvement nazi connait des problèmes financiers, qu’il ne grandit pas suffisamment vite et qu’il n’est pas encore suffisament puissant au niveau national. Hitler a besoin d’autant d’argent que possible pour repousser la conspiration communiste/juive contre l’Europe. Il prévoit une monarchie allemande de type fasciste avec une force de travail nationale sans syndicat ni possibilité de grève. Thyssen est enchanté par ce programme. Il donne à Hitler et Ludendorff 100.000 marks or (environ 25.000 dollars) pour financer le parti nazi naissant. D’autres industriels notoires de l’acier et du charbon suivent bientôt l’exemple de Thyssen. De nombreux leaders des affaires en Allemagne soutiennent également l’agenda secret anti-syndicat d’Hitler. Certains font leurs dons simplement parce qu’ils redoutent d’être laissés à l’écart si Adolf Hitler parvient à prendre réellement le pouvoir. Beaucoup d’entre eux l’abandonnent d’ailleurs après son coup d’État raté de 1923. Alors qu’Adolf Hitler passe une courte période en prison en écrivant Mein Kampf, les Thyssen, à travers de la banque Voor Handel en Scheepvaart, ouvrent en 1924 aux USA la Union Banking Corporation (UBC).
L’Union Banking Corporation.
Début 1924, Hendrick J. Kouwenhoven, directeur général de la banque Voor Handel en Scheepvaart, se rend à New York pour rencontrer Walker et les frères Harriman. Ensemble, ils fondent la Union Banking Corporation dont le siège est situé à la même adresse que la société Harriman & Co, 39 Broadway Street. Comme l’économie allemande retrouve sa santé entre le milieu et la fin des années 20, Walker et l’entreprise d’Harriman vendent des bonds allemands d’une valeur de plus de 50.000.000 dollars à des investisseurs américains qui bénéfient ainsi du boom économique allemand. En 1926, August Thyssen meut à l’âge de 84 ans. Fritz est maintenant le patron de l’une des plus grandes familles industrielles d’Europe. Il cré la United Steel Works (USW), plus grand conglomérat industriel de l’histoire allemande. Thyssen place Albert Volger, l’un des industriels les plus influents, au poste de directeur général de l’USW. Thyssen nomme aussi au conseil d’administration Fredich Flick, un autre poids lourd des grandes familles allemandes. Flick posséde des industries de charbon et d’acier dans toute l’Allemagne et la Pologne et aspire à investir dans l’empire Thyssen. L’une de ses principales motivations dans cette gigantesque fusion des rois du charbon et de l’acier est de supprimer les mouvements socialistes et syndicaux.
Cette même année 1926, à New York, George Walker décide de donner à son nouveau beau-fils, Prescott Bush, un immense coup de pouce. Walker fait de Bush l’un des vice-présidents de Harriman & Co. Ce dernier embauche nombre de ses camarades de la classe 1917 de Yale, dont Roland Harriman et Knight Wooley. Ces trois-là ont été de proches compères à Yale et sont tous membres de la confrérie Skull and Bones (Crâne et Os), une mystérieuse et sulfureuse société secrète universitaire. Au delà de l’ambiance confraternelle, Harriman & Co est aussi le lieu d’un travail acharné et personne ne travaille davantage que Prescott Bush. En fait, Walker a engagé Bush pour l’aider à superviser la nouvelle United Steel Works de Thyssen et Flick. Une partie de l’empire USW est constitué par la Consolidated Silesian Steel Corporation et la Upper Silesian Coal and Steel Company (Société commerciale d’acier de Silésie et Compagnie de charbon et d’acier de haute Silésie réunies) situées, comme leurs noms l’indidique, en Silésie (Pologne). Thyssen et Flick paient Bush et Walker généreusement, mais chaque centime gagné est mérité. Le nouvel arrangement d’affaires leur plait financièrement à tous et les talents collectifs des quatre hommes ainsi que leur rapide ascension ahurit le monde des affaires.
Au même moment, Adolf Hitler et le parti nazi sont ruinés. Depuis la reprise économique de l’Allemagne, les membres et les donations se sont asséchés, obligeant le mouvement nazi à mettre de l’eau dans son vin. En 1927, Hitler a désespérément besoin de cash; son parti croùle sous les dettes. Hitler demande à son secrétaire Rudolf Hess de faire cracher le sympathisant nazi et riche homme d’affaires Emil Kirdorf. Ce dernier rembourse la dette d’Hitler cette année-là , mais l’année suivante, il n’a plus assez d’argent pour contribuer. Hitler a les yeux rivés sur le gigantesque Palais Barlow situé dans Briennerstrasse, la partie la plus aristocratique de Munich. Il veut absolument convertir ce palais en siège du parti nazi et changer son nom en “Maison Brune”, mais son prix de vente est trop élevé pour lui. Hitler demanda à Hess de contacter Thyssen. Après avoir pris connaissance de son appel, Thyssen sent que c’est le moment d’accorder une seconde chance à Hitler. Par l’intermédiaire de la banque Voor Handel en Scheepvaart, il fait le nécessaire pour permettre à Hitler d’entrer en possession du Palais. Thyssen déclarera plus tard que le montant de sa contribution s’est élevé à 250.000 marks, mais les leaders nazis prétendirent eux que la réfecton seule coùta plus de 800.000 marks (environ 2 millions d’Euros d’aujourd’hui). Sans se soucier de la dépense, Hitler et Thyssen deviennent de proches amis après l’achat de la Maison Brune. A ce moment-là , aucun des deux ne sait encore à quel point cette maison allait devenir influente l’année suivante, en 1929, lorsque la grande dépression s’abat sur le monde. Avec la reprise allemande partie en fumée, Hitler voit s’allonger devant sa porte la queue des industriels tous prêts à lui donner de l’argent.
Les années 30: l’ascension d’Adolf Hitler — Thyssen et Bush le financent.
Thyssen essayera plus tard de prétendre que ses week-ends passés en compagnie d’Adolf Hitler et de Rudolf Hess dans ses châteaux du Rhin n’avaient pas de portée personnelle mais étaient strictement professionnels, et qu’il n’approuvait pas la plupart des idées du leader nazi, mais le journaliste R. G. Waldeck, qui séjourna avec Thyssen dans une station thermale de la Forêt Noire dans les années 20-30, se rappelle les choses différemment. Selon Waldeck, Thyssen croit en Hitler. Il parle d’Hitler “chaleureusement” et déclare que les nazis sont “des hommes nouveaux” qui rendront l’Allemagne puissante. Avec la dépression qui saigne l’Europe, le large soutien financier de Thyssen rend inévitable l’ascension d’Hitler au pouvoir.
Le grande dépression ébranle Harriman & Co. L’année suivante, la firme fusionne avec l’entreprise londonienne Brown/Shipley. Brown/Shipley garde son nom mais Harriman & Co en change pour Brown Brothers, Harriman. La nouvelle entreprise déménage au 59 Wall Street alors que l’UBC reste au 39 Broadway. Averell Harriman et Prescott Bush constituent une société de portefeuille appelée The Harriman 15 Corporation. Une des sociétés dans laquelle Harriman détient des titres est la Consolidated Silesian Steel Company. Les deux tiers de la société appartiennent à Friedrich Flick tandis que Harriman détient le reste.
En décembre 1931, Fritz Thyssen adhère officiellement au parti nazi, le NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, Parti national-socialiste des travailleurs allemands). Quand Thyssen intégre le mouvement, le NSDAP est déjà en train d’atteindre une taille critique en Allemagne. Les discours et la personnalité charismatiques du jeune leader politique, la dépression économique et le soutien de la banque Voor Handel en Scheepvaart de Thyssen contribuent de concert à l’ascension météorique de la popularité d’Hitler auprès de la population allemande. En septembre 1932, Thyssen invite dans son château un groupe de riches et importants hommes d’affaires de l’élite industrielle allemande afin qu’ils rencontrent Adolf Hitler. Ils passent des heures à le questionner et il répond à toutes leurs questions avec “la plus grande satisfaction”, se rappelle Thyssen. L’argent afflue des cercles industriels, en grande partie grâce à “l’attitude monarchiste” d’Hitler sur les questions de travail et de classe. Mais en novembre, les électeurs allemands se lassent des tendances anti-démocratiques d’Hitler et se tournent vers le parti communiste, lequel gagne le plus de sièges lors des élections de l’automne. Les nazis subissent une perte considérable de 35 sièges au Reichstag, mais comme ils sont déjà en train de négocier secrètement avec Hindenberg une alliance consacrant un partage du pouvoir, lequel amènera finalement Hitler à se proclamer lui-même Führer, les votes des électeurs allemands restent politiquement lettre morte. En 1934, Hindenberg meurt et Adolf Hitler prend le contrôle total de l’Allemagne. En mars, il annonce ses projets de construction d’un vaste système autoroutier. Il veut relier le Reich entier grâce à un plan routier étendu sans précédent interconnectant les principaux ports. Hitler veut certes réduire le chômage mais, bien davantage, il a besoin de nouvelles routes permettant des manoeuvres militaires rapides. Il veut aussi moderniser sérieusement la machine militaire allemande. Le Fuhrer met en oeuvre la “renaissance de l’armée allemande” et passe un contrat avec Thyssen et l’United Steel Works pour la refonte de ses équipements. L’empire sidérurgique de Thyssen est désormais bel et bien le coeur d’acier froid de la nouvelle machine de guerre nazie, ouvrant épouvantablement la voie à la seconde guerre mondiale et à ses dizaines de millions de morts en Europe et au delà .
Les bénéfices du conglomérat géant de Thyssen et Flick s’élèvent à plusieurs centaines de millions de dollars en 1934. La banque Voor Handel en Scheepvaart et la UBC de New York engrangent aussi d’énormes bénéfices. Prescott Bush devient directeur général de l’UBC et prend en main la gestion quotidienne du nouveau plan économique allemand. Les actions de Bush dans l’UBC atteignent un niveau maximal grâce au nouvel ordre allemand d’Adolf Hitler. Plus la production augmente, plus le rapprochement amical entre les deux hommes s’accroit.
Le 19 mars 1934, Prescott Bush donne à Averell Harriman un exemplaire du New York Times du jour. Le gouvernement polonais est en train de retirer la Consolidated Silesian Steel Corporation des mains des “intérêts allemands et américains” en raison “d’une mauvaise gestion, d’emprunts excessifs, d’une comptabilité fictive et d’un risque de sécurité”. Le gouvernement polonais exige des propriétaires de la société, qui compte pour plus de 45% de la production d’acier de la Pologne, qu’ils payent la totalité des impôts qu’ils doivent au pays. Bush et Harriman engagent alors l’avocat John Foster Dulles pour les aider à couvrir toutes les irrégularités pouvant être mises à jour en cas d’investigation minutieuse. L’invasion de la Pologne par Hitler en 1939 clôture le débat sur la Consolidated Silesian Steel Corporation. Les nazis retirent la participation du gouvernement polonais dans la société de Thyssen Flick et Harriman et dressent des plans pour le remplacement des travailleurs salariés. Hitler promet à Staline qu’ils se partageront la Pologne et pourront ainsi utiliser les prisonniers soviétiques comme esclaves dans les usines polonaises. La promesse d’Hitler ne se matérialisera jamais et il va finalement envahir la Russie.
Les années 40: les affaires, comme d’habitude.
La Consolidated Silesian Steel Corporation était située près de la ville polonaise de Oswiecim, l’une des régions les plus riches en minéraux. C’est là qu’Adolf Hitler installe le camp de concentration d’Auschwitz. Quand le projet de faire travailler les prisonniers soviétiques tombe à l’eau, les nazis transfèrent les Juifs, les communistes, les tsiganes et les autres populations minoritaires dans le camp. Les prisonniers d’Auschwitz capables de travailler sont expédiés vers trente sociétés différentes, dont l’une est l’immense Consolidated Silesian Steel Company. “Personne n’avait auparavant fait le lien entre la Consolidated Silesian Steel Corporation, Auschwitz et Prescott Bush”, selon John Loftus. “C’était cependant la raison pour laquelle Auschwitz avait été construit précisément là . Les dépôts de charbon pouvaient être transformés soit en charbon, soit en additifs pour le gazole d’aviation”. Mais même si la Consolidated Steel de Thyssen et Flick est leur propriété, les invasions d’Hitler dans toute l’Europe les effraient, leur rappelant les mauvais souvenirs de la première guerre mondiale. Thyssen et Flick revendent donc la Consolidated Steel à l’UBC. Sous le contrôle administratif total de Harriman et Bush, la société devient la Silesian American Corporation (Société américaine de Silésie), elle-même partie de l’UBC et du portefeuille financier de Harriman. Thyssen déménage en Suisse, et plus tard en France, pour se prémunir de la terreur qui allait bientôt être déchaînée par la machine de guerre nazie qu’il a largement financé.
Une partie du contingent du Serice de Travail Obligatoire en Pologne est directement “gérée par Prescott Bush”, selon un agent des services de renseignements néerlandais. En 1941, le travail forcé est le moteur principal de la machine de guerre nazie. Les ressources du bassin riche en acier et en charbon de la Pologne jouent un rôle essentiel dans l’invasion de l’Europe par Hitler. Selon Higham, Hitler et la confrérie des hommes d’affaires américains “ne recherchaient pas seulement une alliance d’intérêts pour la durée de la seconde guerre mondiale, mais soutenaient l’idée d’une paix négociée avec l’Allemagne qui excluerait toute réorganisation de l’Europe sur des bases démocratiques. Cette alliance établirait après-guerre un État policier qui placerait la confrérie en position d’autonomie financière, industrielle et politique”.
Six jours après Pearl Harbor et la déclaration de guerre des États-Unis, à la fin de l’année 1941, le Président Franklin D. Roosevelt, le ministre des finances Henry Morgenthau et le ministre de la justice, le Général Francis Biddle, signent le Trading with the Enemy Act (Loi sur le Commerce avec l’ennemi) qui interdit tout partage d’intérêt financier avec les ennemis de guerre des États-Unis. Prescott Bush continue néanmoins de mener ses affaires comme d’habitude, aidant à l’invasion nazie de l’Europe et fournissant des ressources en armement qui vont être utilisées contre les soldats américains.
Le 20 octobre 1942, le gouvernement américain se lasse finalement de Prescott Bush et de ses arrangements d’affaires avec Thyssen et les nazis. Durant l’été, le New York Times dénonce Bush et Thyssen, qu’il surnomme même “l’ange d’Hitler”. Quand le gouvernement américain prend connaissance des livres de compte de l’UBC, il découvre que la banque de Bush et de ses actionnaires “détenait les bénéfices des membres de la famille Thyssen, propriété de nationaux d’un pays désigné comme ennemi”. Pour mémoire, la liste des autres actionnaires de l’UBC est alors: E. Roland Harriman: 3991 parts; Cornelis Lievense: 4 parts; Harold D. Pennington: 1 part; Ray Morris: 1 part; H.J. Kouwenhoven: 1 part; Johann G. Groeninger: 1 part. Les livres de compte de l’UBC dévoilent aussi les milliards de dollars et les centaines de de sociétés en portefeuille capitalisés par les Thyssen. Le gouvernement américain réalise que l’UBC n’est que la partie visible de l’iceberg. Le 17 novembre 1942, il confisque la Silesian American Corporation mais ne poursuit pas Bush pour les raisons que Highman a relevées plus haut. Les entreprises sont autorisées à travailler sous couverture du Bureau de protection de la propriété étrangère et sous condition de ne pas aider le régime nazi. En 1943, alors qu’il posséde toujours ses parts, Prescott Bush démissionne de l’UBC et aide même à collecter de l’argent pour des causes liées à la guerre, à titre de président du Fonds national de guerre.
Après la guerre, le gouvernement néerlandais commence à enquêter pour savoir où se trouvent certains bijoux de la famille royale hollandaise volés par les nazis. Ils commencent à regarder dans les livres de compte de la banque Voor Handel en Scheepvaart où ils découvrent des documents sur la transaction de la Silesian American Corporation. Ils interrogent l’administrateur de la banque, H. J. Kouwenhoven qui, choqué par la découverte, se rend à New York pour en informer Prescott Bush. Selon les services de renseignements néerlandais, Kouwenhoven rencontre Bush peu après Noël 1947. Deux semaines plus tard, Kouwenhoven meurt, apparemment d’une crise cardiaque.
Les années 50: Bush vend ses parts de l’UBC.
En 1948, la vie de Fritz Thyssen est ruinée. Après avoir été emprisonné par les nazis, il est de nouveau emprisonné par les Alliés et interrogé, mais pas complètement, par les enquêteurs américains. Thyssen et Flick sont obligés de payer des réparations et condamnés pour l’atrocité de leurs crimes contre l’humanité. Le 8 février 1951, Fritz Thyssen meurt dans l’amertume en Argentine, à l’âge de 78 ans. Il est furieux de la façon dont il a été traité par l’Europe après la guerre et par la façon dont l’histoire va le retenir comme étant le plus important et éminent financier d’Adolf Hitler. Quand Thyssen meurt, l’administration des biens étrangers rend les avoirs de l’Union Banking Corporation aux Harriman. Les autres actionnaires se font rembourser leurs parts et liquident tranquillement le reste du prix du sang de l’UBC.
Prescott Bush reçoit 1,5 millions de dollars pour ses actions de l’UBC. Cet argent lui permait d’aider son fils, Georges Herbert Walker Bush, à s’installer pour créer sa première entreprise, l’Overby Development Company. Il est aussi utile quand Prescott Bush laisse tomber le monde des affaires pour entrer dans la sphère publique en 1952, lors d’une campagne sénatoriale couronnée de succès dans le Connecticut. Le 8 octobre 1972, il meurt d’un cancer et son testament est promulgué peu après.
En 1980, quand George H.W. Bush est élu vice-président, il place l’héritage de son père dans un trust aveugle. Ce trust est géré par son vieil ami et partenaire de chasse aux cailles, William “Stamps” Farish III. Le choix de Farish par George H.W. Bush pour gérer la fortune de la famille montre qu’il sait sans doute très bien d’où provient une partie de l’argent. Le grand-père de Farish, William Farish Jr., qui plaida “non coupable” le 25 mars 1942 pour conspiration avec l’Allemagne nazie alors qu’il était à l’époque président de la Standard Oil dans le New Jersey, a été accusé publiquement par le Sénateur Henry Truman d’être un “traitre” et un profiteur de la machine de guerre nazie. Standard Oil avait en effet investi des millions dans IG Farben, laquelle ouvrit une usine à gaz à Auschwitz en 1940. Les millions dont William “Stamps” Farish III hérita étaient encore plus entâchés de sang que ceux de George H.W. Bush. La piste aux indices de l’UBC sera en sùreté pendant les 12 années de mandat présidentiel de ce dernier.
Cela fait soixante ans que l’un des plus gros scandales de blanchiment d’argent du XXe siècle a pris fin et nous commençons seulement aujourd’hui à découvrir les véritables dessous des cartes historiques de cette période capitale de l’histoire du monde. Une histoire que les survivants de l’Holocauste supplient à l’humanité de “ne jamais oublier”. John Loftus croit que l’histoire livrera un jour son verdict sur Prescott Bush au même titre que sur Thyssen. “Il est déjà scandaleux que la famille Bush collecte de l’argent pour que Thyssen lance Hitler dans les années 20, mais aider l’ennemi en temps de guerre est carrément une trahison. La banque de Bush a aidé les Thyssen à faire en sorte que l’acier nazi tue des soldats alliés. Mais aussi maléfique qu’est le financement de la machine de guerre nazie, l’aide et le soutien de l’Holocauste est quelque chose de pire, un cercle de l’enfer encore plus profond. Les mines de charbon de Thyssen ont utilisé des esclaves juifs pour réaliser des profits. Il y a six millions de squelettes dans le placard de la famille Thyssen, et une multitude de questions historiques et criminelles auxquelles il reste à répondre sur la complicité de la famille Bush.”
La famille Bush doit reverser au moins 1,5 million de dollars dans le fond de réparation de l’Holocauste le plus approprié. Puisque Prescott Bush est mort, le seul moyen de compenser, pour les principaux héritiers de ses biens, est de s’amender auprès des ex-esclaves survivants et des familles des esclaves qui moururent dans les mines de charbon de Bush et de Thyssen. Si la famille de George W. Bush se refuse à réparer l’engagement de Prescott Bush dans l’Holocauste, c’est comme si elle niait l’Holocauste en même temps que son propre rôle dans un des tournants les plus noirs de l’histoire de l’humanité.
Auteur : Toby Rogers, mardi 20 mai 2008
URL : http://www.republique-des-lettres.fr/10418-george-w-bush.php
George W. Bush, Héritier de l’Holocauste juif.
SOURCE: République des Lettres
Au moment où un George W. Bush en fin de mandat, le dos au mur face à l’échec catastrophique de sa politique, dénonce devant la Knesset, en tant que “apaiseurs de nazis” (Le Monde du 19 mai 2008) les opposants à la guerre d’Irak et tous ceux qui s’élèvent d’avance contre les projets démentiels toujours en cours chez les néo-conservateurs et les faucons du Pentagone de bombarder les installations nucléaires de l’Iran (cherchant du même coup, selon les commentateurs, à disqualifier le candidature à la présidence de Barack Obama), il n’est sans doute pas sans intérêt de rappeler que cela ne fait pas si longtemps qu’on a commencé à tirer de l’ombre épaisse du passé l’ahurissante constatation que la fortune de la famille Bush serait intimement liée à l’Holocauste juif. Voilà donc une véritable leçon d’histoire alternative susceptible d’éclairer aussi les égarements du présent…
Alors que le scandale Enron a été depuis longtemps dévoilé au grand jour, un autre scandale financier de grande dimension touchant de près la famille de George W. Bush est passé plus qu’inaperçu, relégué dans les coulisses sordides de l’histoire.
Le 19 avril 2001, le Président George W. Bush a passé une partie de la journée du souvenir de l’Holocauste dans la Rotonde du Capitole en compagnie de survivants de l’Holocauste, de vétérans alliés et de leurs familles. Lors de la cérémonie qui comprenait des prières juives et un récital de chants chantés dans les camps par les victimes de l’Holocauste, le Président Bush, apparaissant presque mal à l’aise, a lu une déclaration qui disait en substance que “la conscience forçait l’humanité à se rappeler ce qui s’était passé” et que “le dossier avait été conservé et préservé”. Le dossier, déclara George W. Bush, de ce qui restait le pire acte de génocide de l’histoire humaine, “n’avait pas résulté de l’initiative d’hommes cruels et sans instruction, mais d’acteurs humains qui se considéraient comme cultivés et bien éduqués, des hommes de la modernité, tournés vers l’avenir. Leur crime montra au monde que le mal peut se glisser et se dissimuler au sein des environnements les plus civilisés. Finalement, seule la conscience peut y faire barrage.”
Mais alors que le George W. Bush embrassait publiquement à Washington la cause de la communauté des survivants de l’Holocauste, lui et sa famille leur cachent un dossier secret vieux de plus de cinquante ans touchant aux faits et gestes de Prescott Bush, son grand-père. Selon des documents secrets des services de renseignement néerlandais et des archives du gouvernement des États-unis, le grand-père du président Georges W. Bush, Prescott Bush, a en effet réalisé pendant la seconde guerre mondiale de très considérables bénéfices grâce aux dividendes du travail forcé dans le camp de concentration d’Auschwitz. George W. Bush est un héritier en ligne directe de ces bénéfices de l’Holocauste qui ont été placés en 1980 dans un trust aveugle (compte anonyme auprès d’un fidéicommissaire) par son père, l’ancien président Georges Herbert Walker Bush.
Tout au long des décennies de vie publique de la famille Bush, la presse américaine s’est évertuée à ignorer ce fait historique: à travers la Union Banking Corporation (UBC), Prescott Bush, en association d’affaires avec l’industriel allemand Fritz Thyssen, a contribué à financer Adolf Hitler lui-même, avant et pendant la deuxième guerre mondiale. Cela a pourtant été évoqué pour la première fois dès 1994 par John Loftus et Mark Aarons dans leur ouvrage La guerre secrète contre les Juifs: comment l’espionnage occidental a trahi le peuple juif.
Le gouvernement américain sait que de nombreuses entreprises américaines comme Standard Oil, General Motors et la Chase Bank ont aidé Adolf Hitler, et qu’elles ont été punies après Pearl Harbor. Mais comme le journaliste du New York Times Charles Higham le découvrit bien plus tard, et le publia dans son livre Commercer avec l’ennemi: le complot de l’argent américain nazi entre 1933-1945 (1983), “le gouvernement étouffe tout cela durant et même après la guerre”.
Pourquoi ce silence ?
Selon Charles Higham, le gouvernement américain a cru qu’”un scandale public aurait affecté radicalement la morale publique, causé des grèves générales et peut-être provoqué des mutineries dans les troupes sous le drapeau”. Higham prétend que le gouvernement pensait qu’en jugeant et en emprisonnant les coupables, il aurait été impossible pour les directions de ces entreprises de participer à l’effort de guerre. Cependant, la banque de Prescott Bush ne finançait pas seulement Adolf Hitler. Il existait un lien d’affaires particulier beaucoup plus profond que ne l’imaginaient Higham et Loftus lorsqu’ils ont publié leurs livres. Un dossier secret néerlandais divulgué par un officier néerlandais du renseignement, ainsi que des archives du gouvernement américain ayant récemment fait surface, confirment absolument, selon John Loftus, le lien direct entre Bush, Thyssen et les profits générés par le génocide d’Auschwitz.
Les relations d’affaires entre Prescott Bush et Fritz Thyssen sont beaucoup plus directes que l’on ne l’avait précédemment soupçonné et écrit. L’information révèle comment Prescott Bush et l’UBC, qu’il dirigeait directement, ont fait des bénéfices sur l’Holocauste. On peut donc affirmer que les survivants de l’Holocauste et les communautés embrigadées dans le Service de Travail Obligatoire sont en position, individuellement ou collectivement, de poursuivre en justice les héritiers de la fortune de Prescott Bush, à commencer par George W. Bush lui-même. Pour comprendre le tableau complet de la façon dont Prescott Bush a profité de l’Holocauste, il est nécessaire de retourner à l’année 1916, où tout a commencé.
L’après première guerre mondiale: L’empire Thyssen bat de l’aile.
En 1916, August Thyssen mesure la gravité de la situation. La Grande Guerre est en train d’échapper à tout contrôle, de saper les ressources allemandes et de saigner à blanc l’économie. Le gouvernement et l’entreprise Thyssen sont presque ruinés. Avec ses 50.000 employés et sa production annuelle de 1.000.000 de tonnes d’acier et de fer, l’entreprise est en train de s’écrouler sous la pression des commandes de guerre. En tant que fournisseur principal de l’armée allemande, August Thyssen saait que l’Allemagne serait vaincue si les Etats-Unis entrent en guerre. À 74 ans, August Thyssen sait aussi qu’il manque de temps. Son premier né, “prince” Friedrich (Fritz) Thyssen, a été formé dans les meilleures écoles de commerce de l’Europe de l’époque et est destiné à hériter de la fortune de son père estimée à 100.000.000 dollars, et d’un empire industriel situé à Muehlheim dans la Ruhr. En plus de Fritz, de grands projets ont également été échafaudés pour le second fils, Heinrich. Au début de la guerre, Heinrich Thyssen a discrètement changé de nationalité, d’allemand devenant hongrois, et a épousé l’aristocrate hongroise Baronne Margrit Bornemisza de Kaszon. Il change son nom contre celui de Baron Thyssen Bornemisza de Kaszon.
Alors que la fin de la première guerre mondiale se profile, August Thyssen ouvre la banque Voor Handel en Scheepvaart à Rotterdam. La Hollande neutre est alors le lieu idéal hors des frontières de l’Allemagne pour blanchir les avoirs de la banque August Thyssen de Berlin. Mais la guerre se termine bien plus tôt que ne l’a prévu Thyssen et ce qui se trame alors prend le “Rockfeller de la Ruhr” au dépourvu. Le 10 novembre 1918, les socialistes allemands prennent le pouvoir à Berlin. Le matin suivant à 5h, ce qu’il restait de l’Allemagne se rend aux Alliés, mettant officiellement fin à la Grande Guerre. “Au moment de l’Armistice et de la signature du Traité de Versailles, mon père et moi étions profondément attristés devant le spectacle de l’abjecte humiliation de l’Allemagne”, rappellera plus tard Thyssen dans son autobiographie, J’ai financé Hitler.
Après la guerre, comme la nourriture vient à manquer, le chaos s’abat sur l’Allemagne. L’hiver menace une nation affamée quand, le 7 décembre 1918, la ligue des Spartakistes socialistes vient frapper à la porte de la Villa Thyssen avec une milice armée. August et Fritz sont arrêtés et traînés de prison en prison à travers l’Allemagne durant plusieurs jours. Le long du chemin, ils sont alignés contre des murs dans des simulacres d’exécution destinés à les terroriser. Cela fait son effet. Quand ils sont relâchés, les deux Thyssen sont horrifiés du nouveau climat politique de leur Allemagne bien-aimée. Ils ne peuvent pas accepter que l’Allemagne se rende responsable de sa propre mort. Tous les problèmes du pays, ressentent les Thyssen, “ont presque toujours été attribués à des étrangers”. Il en concluent, ainsi que beaucoup de leurs compatriotes, que ce sont bien entendu les Juifs qui sont derrière le mouvement socialiste dans le monde entier. Le jeune frère de Fritz, le Baron Thyssen Bornemisza de Kaszon, déménage pour sa part de façon tout à fait inaperçue à Rotterdam et devient le principal propriétaire de la banque voor Handel en Scheepvaart. La seule chose dont ont désormais besoin les Thyssen est une filiale américaine pour leur établissement.
Les années 20: les relations d’affaires se nouent.
Averell, le fils du Baron du chemin de fer E.H. Harriman, ne veut pas entendre parler de chemins de fer. Son père se résout alors à lui confier une entreprise d’investissement, W.A. Harriman & Company, à New York. E.H. engage aussi la personne la plus qualifiée du pays pour conduire l’opération, un certain George Herbert Walker. Averell engage lui son petit frère Edward Roland “Bunny” Harriman comme vice-président.
En 1920, George Herbert Walker a déjà édifié une fortune dans le Missouri. Charismatique ancien champion de boxe poids-lourds, il a tout d’un pitbull humain. Il profite de la vie au maximum, possède plusieurs maisons sur la côte Est et un des plus luxueux appartements de Manhattan. Ses hobbies sont le golf, la chasse, boire du scotch et tabasser ses fils. Elsie Walker, l’une de ses petit-filles, le dépeint comme un “vieux salaud coriace” peu aimé par ses enfants. C’est aussi un bigot religieux qui haït les catholiques, même si ses parents l’ont élevé pour en être. Selon d’autres sources, il n’aime pas non plus les Juifs.
En 1922, Averell Harriman fait le voyage de l’Allemagne pour installer une filiale W. A. Harriman & Co à Berlin. Pendant son séjour en Allemagne, il rencontre pour la première fois la famille Thyssen et donne son accord pour les aider à réaliser leur projet de création d’une filiale américaine.
L’année suivante, une Allemagne déjà gravement blessée sombre davantage dans la crise. Le gouvernement ne trouve aucune solution et se divise alors que le pays pourrit de l’intérieur. Avec des grèves générales et une production quasi inexistante, rappelle plus tard Fritz Thyssen, “nous étions au nadir de l’inflation. A Berlin, le gouvernement était en perdition. Il était financièrement ruiné. L’autorité s’effondrait. En Saxe, un gouvernement communiste avait été formé et la terreur Rouge, organisée par Max Hoelz, régnait dans tout le pays. Le Reich allemand était désormais sur le point de s’effondrer.”
En octobre 1923, un Fritz Thyssen désespéré rend visite à l’un de ses héros, qui se trouve également être parmi les grands héros de l’armée allemande, le général Erich Ludendorff. Pendant le gouvernement socialiste de Berlin, en 1918, Ludendorff organisa la résistance militaire contre les socialistes et les industriels ont contracté une grande dette de reconnaissance envers lui. Quand Thyssen rencontre Ludendorf, ils évoquent la faillite de l’économie allemande. Thyssen prend un ton apocalyptique, estimant que le pire était encore à venir. Ludendorff n’est pas de cet avis. “Il y a encore un espoir”, dit Ludendorff, “Adolf Hitler et le parti National-Socialiste”. Ludendorff respecte énormément Hitler. “Il est le seul homme qui ait actuellement un sens politique”. Il encourage Thyssen à rejoindre le mouvement nazi et Hitler. “Va l’écouter un jour”, enjoint-il à Thyssen. Thyssen suit le conseil et se rend à plusieurs réunions d’Adolf Hitler. Il est fasciné. “Je réalisais ses dons d’orateur et sa capacité à galvaniser les masses. Ce qui malgré tout m’impressionna le plus fut l’ordre qui régnait lors de ses réunions, la discipline presque militaire de ces partisans”.
Thyssen s’arrange pour rencontrer Hitler et Ludendorff en privé à Munich. Hitler confie à Thyssen que le mouvement nazi connait des problèmes financiers, qu’il ne grandit pas suffisamment vite et qu’il n’est pas encore suffisament puissant au niveau national. Hitler a besoin d’autant d’argent que possible pour repousser la conspiration communiste/juive contre l’Europe. Il prévoit une monarchie allemande de type fasciste avec une force de travail nationale sans syndicat ni possibilité de grève. Thyssen est enchanté par ce programme. Il donne à Hitler et Ludendorff 100.000 marks or (environ 25.000 dollars) pour financer le parti nazi naissant. D’autres industriels notoires de l’acier et du charbon suivent bientôt l’exemple de Thyssen. De nombreux leaders des affaires en Allemagne soutiennent également l’agenda secret anti-syndicat d’Hitler. Certains font leurs dons simplement parce qu’ils redoutent d’être laissés à l’écart si Adolf Hitler parvient à prendre réellement le pouvoir. Beaucoup d’entre eux l’abandonnent d’ailleurs après son coup d’État raté de 1923. Alors qu’Adolf Hitler passe une courte période en prison en écrivant Mein Kampf, les Thyssen, à travers de la banque Voor Handel en Scheepvaart, ouvrent en 1924 aux USA la Union Banking Corporation (UBC).
L’Union Banking Corporation.
Début 1924, Hendrick J. Kouwenhoven, directeur général de la banque Voor Handel en Scheepvaart, se rend à New York pour rencontrer Walker et les frères Harriman. Ensemble, ils fondent la Union Banking Corporation dont le siège est situé à la même adresse que la société Harriman & Co, 39 Broadway Street. Comme l’économie allemande retrouve sa santé entre le milieu et la fin des années 20, Walker et l’entreprise d’Harriman vendent des bonds allemands d’une valeur de plus de 50.000.000 dollars à des investisseurs américains qui bénéfient ainsi du boom économique allemand. En 1926, August Thyssen meut à l’âge de 84 ans. Fritz est maintenant le patron de l’une des plus grandes familles industrielles d’Europe. Il cré la United Steel Works (USW), plus grand conglomérat industriel de l’histoire allemande. Thyssen place Albert Volger, l’un des industriels les plus influents, au poste de directeur général de l’USW. Thyssen nomme aussi au conseil d’administration Fredich Flick, un autre poids lourd des grandes familles allemandes. Flick posséde des industries de charbon et d’acier dans toute l’Allemagne et la Pologne et aspire à investir dans l’empire Thyssen. L’une de ses principales motivations dans cette gigantesque fusion des rois du charbon et de l’acier est de supprimer les mouvements socialistes et syndicaux.
Cette même année 1926, à New York, George Walker décide de donner à son nouveau beau-fils, Prescott Bush, un immense coup de pouce. Walker fait de Bush l’un des vice-présidents de Harriman & Co. Ce dernier embauche nombre de ses camarades de la classe 1917 de Yale, dont Roland Harriman et Knight Wooley. Ces trois-là ont été de proches compères à Yale et sont tous membres de la confrérie Skull and Bones (Crâne et Os), une mystérieuse et sulfureuse société secrète universitaire. Au delà de l’ambiance confraternelle, Harriman & Co est aussi le lieu d’un travail acharné et personne ne travaille davantage que Prescott Bush. En fait, Walker a engagé Bush pour l’aider à superviser la nouvelle United Steel Works de Thyssen et Flick. Une partie de l’empire USW est constitué par la Consolidated Silesian Steel Corporation et la Upper Silesian Coal and Steel Company (Société commerciale d’acier de Silésie et Compagnie de charbon et d’acier de haute Silésie réunies) situées, comme leurs noms l’indidique, en Silésie (Pologne). Thyssen et Flick paient Bush et Walker généreusement, mais chaque centime gagné est mérité. Le nouvel arrangement d’affaires leur plait financièrement à tous et les talents collectifs des quatre hommes ainsi que leur rapide ascension ahurit le monde des affaires.
Au même moment, Adolf Hitler et le parti nazi sont ruinés. Depuis la reprise économique de l’Allemagne, les membres et les donations se sont asséchés, obligeant le mouvement nazi à mettre de l’eau dans son vin. En 1927, Hitler a désespérément besoin de cash; son parti croùle sous les dettes. Hitler demande à son secrétaire Rudolf Hess de faire cracher le sympathisant nazi et riche homme d’affaires Emil Kirdorf. Ce dernier rembourse la dette d’Hitler cette année-là , mais l’année suivante, il n’a plus assez d’argent pour contribuer. Hitler a les yeux rivés sur le gigantesque Palais Barlow situé dans Briennerstrasse, la partie la plus aristocratique de Munich. Il veut absolument convertir ce palais en siège du parti nazi et changer son nom en “Maison Brune”, mais son prix de vente est trop élevé pour lui. Hitler demanda à Hess de contacter Thyssen. Après avoir pris connaissance de son appel, Thyssen sent que c’est le moment d’accorder une seconde chance à Hitler. Par l’intermédiaire de la banque Voor Handel en Scheepvaart, il fait le nécessaire pour permettre à Hitler d’entrer en possession du Palais. Thyssen déclarera plus tard que le montant de sa contribution s’est élevé à 250.000 marks, mais les leaders nazis prétendirent eux que la réfecton seule coùta plus de 800.000 marks (environ 2 millions d’Euros d’aujourd’hui). Sans se soucier de la dépense, Hitler et Thyssen deviennent de proches amis après l’achat de la Maison Brune. A ce moment-là , aucun des deux ne sait encore à quel point cette maison allait devenir influente l’année suivante, en 1929, lorsque la grande dépression s’abat sur le monde. Avec la reprise allemande partie en fumée, Hitler voit s’allonger devant sa porte la queue des industriels tous prêts à lui donner de l’argent.
Les années 30: l’ascension d’Adolf Hitler — Thyssen et Bush le financent.
Thyssen essayera plus tard de prétendre que ses week-ends passés en compagnie d’Adolf Hitler et de Rudolf Hess dans ses châteaux du Rhin n’avaient pas de portée personnelle mais étaient strictement professionnels, et qu’il n’approuvait pas la plupart des idées du leader nazi, mais le journaliste R. G. Waldeck, qui séjourna avec Thyssen dans une station thermale de la Forêt Noire dans les années 20-30, se rappelle les choses différemment. Selon Waldeck, Thyssen croit en Hitler. Il parle d’Hitler “chaleureusement” et déclare que les nazis sont “des hommes nouveaux” qui rendront l’Allemagne puissante. Avec la dépression qui saigne l’Europe, le large soutien financier de Thyssen rend inévitable l’ascension d’Hitler au pouvoir.
Le grande dépression ébranle Harriman & Co. L’année suivante, la firme fusionne avec l’entreprise londonienne Brown/Shipley. Brown/Shipley garde son nom mais Harriman & Co en change pour Brown Brothers, Harriman. La nouvelle entreprise déménage au 59 Wall Street alors que l’UBC reste au 39 Broadway. Averell Harriman et Prescott Bush constituent une société de portefeuille appelée The Harriman 15 Corporation. Une des sociétés dans laquelle Harriman détient des titres est la Consolidated Silesian Steel Company. Les deux tiers de la société appartiennent à Friedrich Flick tandis que Harriman détient le reste.
En décembre 1931, Fritz Thyssen adhère officiellement au parti nazi, le NSDAP (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, Parti national-socialiste des travailleurs allemands). Quand Thyssen intégre le mouvement, le NSDAP est déjà en train d’atteindre une taille critique en Allemagne. Les discours et la personnalité charismatiques du jeune leader politique, la dépression économique et le soutien de la banque Voor Handel en Scheepvaart de Thyssen contribuent de concert à l’ascension météorique de la popularité d’Hitler auprès de la population allemande. En septembre 1932, Thyssen invite dans son château un groupe de riches et importants hommes d’affaires de l’élite industrielle allemande afin qu’ils rencontrent Adolf Hitler. Ils passent des heures à le questionner et il répond à toutes leurs questions avec “la plus grande satisfaction”, se rappelle Thyssen. L’argent afflue des cercles industriels, en grande partie grâce à “l’attitude monarchiste” d’Hitler sur les questions de travail et de classe. Mais en novembre, les électeurs allemands se lassent des tendances anti-démocratiques d’Hitler et se tournent vers le parti communiste, lequel gagne le plus de sièges lors des élections de l’automne. Les nazis subissent une perte considérable de 35 sièges au Reichstag, mais comme ils sont déjà en train de négocier secrètement avec Hindenberg une alliance consacrant un partage du pouvoir, lequel amènera finalement Hitler à se proclamer lui-même Führer, les votes des électeurs allemands restent politiquement lettre morte. En 1934, Hindenberg meurt et Adolf Hitler prend le contrôle total de l’Allemagne. En mars, il annonce ses projets de construction d’un vaste système autoroutier. Il veut relier le Reich entier grâce à un plan routier étendu sans précédent interconnectant les principaux ports. Hitler veut certes réduire le chômage mais, bien davantage, il a besoin de nouvelles routes permettant des manoeuvres militaires rapides. Il veut aussi moderniser sérieusement la machine militaire allemande. Le Fuhrer met en oeuvre la “renaissance de l’armée allemande” et passe un contrat avec Thyssen et l’United Steel Works pour la refonte de ses équipements. L’empire sidérurgique de Thyssen est désormais bel et bien le coeur d’acier froid de la nouvelle machine de guerre nazie, ouvrant épouvantablement la voie à la seconde guerre mondiale et à ses dizaines de millions de morts en Europe et au delà .
Les bénéfices du conglomérat géant de Thyssen et Flick s’élèvent à plusieurs centaines de millions de dollars en 1934. La banque Voor Handel en Scheepvaart et la UBC de New York engrangent aussi d’énormes bénéfices. Prescott Bush devient directeur général de l’UBC et prend en main la gestion quotidienne du nouveau plan économique allemand. Les actions de Bush dans l’UBC atteignent un niveau maximal grâce au nouvel ordre allemand d’Adolf Hitler. Plus la production augmente, plus le rapprochement amical entre les deux hommes s’accroit.
Le 19 mars 1934, Prescott Bush donne à Averell Harriman un exemplaire du New York Times du jour. Le gouvernement polonais est en train de retirer la Consolidated Silesian Steel Corporation des mains des “intérêts allemands et américains” en raison “d’une mauvaise gestion, d’emprunts excessifs, d’une comptabilité fictive et d’un risque de sécurité”. Le gouvernement polonais exige des propriétaires de la société, qui compte pour plus de 45% de la production d’acier de la Pologne, qu’ils payent la totalité des impôts qu’ils doivent au pays. Bush et Harriman engagent alors l’avocat John Foster Dulles pour les aider à couvrir toutes les irrégularités pouvant être mises à jour en cas d’investigation minutieuse. L’invasion de la Pologne par Hitler en 1939 clôture le débat sur la Consolidated Silesian Steel Corporation. Les nazis retirent la participation du gouvernement polonais dans la société de Thyssen Flick et Harriman et dressent des plans pour le remplacement des travailleurs salariés. Hitler promet à Staline qu’ils se partageront la Pologne et pourront ainsi utiliser les prisonniers soviétiques comme esclaves dans les usines polonaises. La promesse d’Hitler ne se matérialisera jamais et il va finalement envahir la Russie.
Les années 40: les affaires, comme d’habitude.
La Consolidated Silesian Steel Corporation était située près de la ville polonaise de Oswiecim, l’une des régions les plus riches en minéraux. C’est là qu’Adolf Hitler installe le camp de concentration d’Auschwitz. Quand le projet de faire travailler les prisonniers soviétiques tombe à l’eau, les nazis transfèrent les Juifs, les communistes, les tsiganes et les autres populations minoritaires dans le camp. Les prisonniers d’Auschwitz capables de travailler sont expédiés vers trente sociétés différentes, dont l’une est l’immense Consolidated Silesian Steel Company. “Personne n’avait auparavant fait le lien entre la Consolidated Silesian Steel Corporation, Auschwitz et Prescott Bush”, selon John Loftus. “C’était cependant la raison pour laquelle Auschwitz avait été construit précisément là . Les dépôts de charbon pouvaient être transformés soit en charbon, soit en additifs pour le gazole d’aviation”. Mais même si la Consolidated Steel de Thyssen et Flick est leur propriété, les invasions d’Hitler dans toute l’Europe les effraient, leur rappelant les mauvais souvenirs de la première guerre mondiale. Thyssen et Flick revendent donc la Consolidated Steel à l’UBC. Sous le contrôle administratif total de Harriman et Bush, la société devient la Silesian American Corporation (Société américaine de Silésie), elle-même partie de l’UBC et du portefeuille financier de Harriman. Thyssen déménage en Suisse, et plus tard en France, pour se prémunir de la terreur qui allait bientôt être déchaînée par la machine de guerre nazie qu’il a largement financé.
Une partie du contingent du Serice de Travail Obligatoire en Pologne est directement “gérée par Prescott Bush”, selon un agent des services de renseignements néerlandais. En 1941, le travail forcé est le moteur principal de la machine de guerre nazie. Les ressources du bassin riche en acier et en charbon de la Pologne jouent un rôle essentiel dans l’invasion de l’Europe par Hitler. Selon Higham, Hitler et la confrérie des hommes d’affaires américains “ne recherchaient pas seulement une alliance d’intérêts pour la durée de la seconde guerre mondiale, mais soutenaient l’idée d’une paix négociée avec l’Allemagne qui excluerait toute réorganisation de l’Europe sur des bases démocratiques. Cette alliance établirait après-guerre un État policier qui placerait la confrérie en position d’autonomie financière, industrielle et politique”.
Six jours après Pearl Harbor et la déclaration de guerre des États-Unis, à la fin de l’année 1941, le Président Franklin D. Roosevelt, le ministre des finances Henry Morgenthau et le ministre de la justice, le Général Francis Biddle, signent le Trading with the Enemy Act (Loi sur le Commerce avec l’ennemi) qui interdit tout partage d’intérêt financier avec les ennemis de guerre des États-Unis. Prescott Bush continue néanmoins de mener ses affaires comme d’habitude, aidant à l’invasion nazie de l’Europe et fournissant des ressources en armement qui vont être utilisées contre les soldats américains.
Le 20 octobre 1942, le gouvernement américain se lasse finalement de Prescott Bush et de ses arrangements d’affaires avec Thyssen et les nazis. Durant l’été, le New York Times dénonce Bush et Thyssen, qu’il surnomme même “l’ange d’Hitler”. Quand le gouvernement américain prend connaissance des livres de compte de l’UBC, il découvre que la banque de Bush et de ses actionnaires “détenait les bénéfices des membres de la famille Thyssen, propriété de nationaux d’un pays désigné comme ennemi”. Pour mémoire, la liste des autres actionnaires de l’UBC est alors: E. Roland Harriman: 3991 parts; Cornelis Lievense: 4 parts; Harold D. Pennington: 1 part; Ray Morris: 1 part; H.J. Kouwenhoven: 1 part; Johann G. Groeninger: 1 part. Les livres de compte de l’UBC dévoilent aussi les milliards de dollars et les centaines de de sociétés en portefeuille capitalisés par les Thyssen. Le gouvernement américain réalise que l’UBC n’est que la partie visible de l’iceberg. Le 17 novembre 1942, il confisque la Silesian American Corporation mais ne poursuit pas Bush pour les raisons que Highman a relevées plus haut. Les entreprises sont autorisées à travailler sous couverture du Bureau de protection de la propriété étrangère et sous condition de ne pas aider le régime nazi. En 1943, alors qu’il posséde toujours ses parts, Prescott Bush démissionne de l’UBC et aide même à collecter de l’argent pour des causes liées à la guerre, à titre de président du Fonds national de guerre.
Après la guerre, le gouvernement néerlandais commence à enquêter pour savoir où se trouvent certains bijoux de la famille royale hollandaise volés par les nazis. Ils commencent à regarder dans les livres de compte de la banque Voor Handel en Scheepvaart où ils découvrent des documents sur la transaction de la Silesian American Corporation. Ils interrogent l’administrateur de la banque, H. J. Kouwenhoven qui, choqué par la découverte, se rend à New York pour en informer Prescott Bush. Selon les services de renseignements néerlandais, Kouwenhoven rencontre Bush peu après Noël 1947. Deux semaines plus tard, Kouwenhoven meurt, apparemment d’une crise cardiaque.
Les années 50: Bush vend ses parts de l’UBC.
En 1948, la vie de Fritz Thyssen est ruinée. Après avoir été emprisonné par les nazis, il est de nouveau emprisonné par les Alliés et interrogé, mais pas complètement, par les enquêteurs américains. Thyssen et Flick sont obligés de payer des réparations et condamnés pour l’atrocité de leurs crimes contre l’humanité. Le 8 février 1951, Fritz Thyssen meurt dans l’amertume en Argentine, à l’âge de 78 ans. Il est furieux de la façon dont il a été traité par l’Europe après la guerre et par la façon dont l’histoire va le retenir comme étant le plus important et éminent financier d’Adolf Hitler. Quand Thyssen meurt, l’administration des biens étrangers rend les avoirs de l’Union Banking Corporation aux Harriman. Les autres actionnaires se font rembourser leurs parts et liquident tranquillement le reste du prix du sang de l’UBC.
Prescott Bush reçoit 1,5 millions de dollars pour ses actions de l’UBC. Cet argent lui permait d’aider son fils, Georges Herbert Walker Bush, à s’installer pour créer sa première entreprise, l’Overby Development Company. Il est aussi utile quand Prescott Bush laisse tomber le monde des affaires pour entrer dans la sphère publique en 1952, lors d’une campagne sénatoriale couronnée de succès dans le Connecticut. Le 8 octobre 1972, il meurt d’un cancer et son testament est promulgué peu après.
En 1980, quand George H.W. Bush est élu vice-président, il place l’héritage de son père dans un trust aveugle. Ce trust est géré par son vieil ami et partenaire de chasse aux cailles, William “Stamps” Farish III. Le choix de Farish par George H.W. Bush pour gérer la fortune de la famille montre qu’il sait sans doute très bien d’où provient une partie de l’argent. Le grand-père de Farish, William Farish Jr., qui plaida “non coupable” le 25 mars 1942 pour conspiration avec l’Allemagne nazie alors qu’il était à l’époque président de la Standard Oil dans le New Jersey, a été accusé publiquement par le Sénateur Henry Truman d’être un “traitre” et un profiteur de la machine de guerre nazie. Standard Oil avait en effet investi des millions dans IG Farben, laquelle ouvrit une usine à gaz à Auschwitz en 1940. Les millions dont William “Stamps” Farish III hérita étaient encore plus entâchés de sang que ceux de George H.W. Bush. La piste aux indices de l’UBC sera en sùreté pendant les 12 années de mandat présidentiel de ce dernier.
Cela fait soixante ans que l’un des plus gros scandales de blanchiment d’argent du XXe siècle a pris fin et nous commençons seulement aujourd’hui à découvrir les véritables dessous des cartes historiques de cette période capitale de l’histoire du monde. Une histoire que les survivants de l’Holocauste supplient à l’humanité de “ne jamais oublier”. John Loftus croit que l’histoire livrera un jour son verdict sur Prescott Bush au même titre que sur Thyssen. “Il est déjà scandaleux que la famille Bush collecte de l’argent pour que Thyssen lance Hitler dans les années 20, mais aider l’ennemi en temps de guerre est carrément une trahison. La banque de Bush a aidé les Thyssen à faire en sorte que l’acier nazi tue des soldats alliés. Mais aussi maléfique qu’est le financement de la machine de guerre nazie, l’aide et le soutien de l’Holocauste est quelque chose de pire, un cercle de l’enfer encore plus profond. Les mines de charbon de Thyssen ont utilisé des esclaves juifs pour réaliser des profits. Il y a six millions de squelettes dans le placard de la famille Thyssen, et une multitude de questions historiques et criminelles auxquelles il reste à répondre sur la complicité de la famille Bush.”
La famille Bush doit reverser au moins 1,5 million de dollars dans le fond de réparation de l’Holocauste le plus approprié. Puisque Prescott Bush est mort, le seul moyen de compenser, pour les principaux héritiers de ses biens, est de s’amender auprès des ex-esclaves survivants et des familles des esclaves qui moururent dans les mines de charbon de Bush et de Thyssen. Si la famille de George W. Bush se refuse à réparer l’engagement de Prescott Bush dans l’Holocauste, c’est comme si elle niait l’Holocauste en même temps que son propre rôle dans un des tournants les plus noirs de l’histoire de l’humanité.
Auteur : Toby Rogers, mardi 20 mai 2008
URL : http://www.republique-des-lettres.fr/10418-george-w-bush.php
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